Pape François: “transformer l’économie de la traite en économie du care”

«À l’occasion de la Journée mondiale de la traite, j’invite tout le monde à travailler avec les victimes pour transformer l’économie de la traite en une économie de soins», a écrit le pape François aujourd’hui 30 juillet, Journée mondiale de la traite, sur son compte Twitter @Pontifex, lançant un nouvel appel pour lutter contre ce fléau.

«Une économie non pécheresse est une économie de soins. Le soin peut être compris comme prendre soin des personnes et de la nature, offrir des produits et des services pour la croissance du bien commun». Trop souvent, au contraire, « les travailleurs se voient proposer des conditions de travail dégradantes et des horaires fatigants. Et le Covid a aggravé et aggravé les conditions d’exploitation du travail».

«Là où tout se dissout et perd de sa consistance, cela nous fait du bien de faire appel à la solidité qui vient de se savoir responsable de la fragilité des autres lorsqu’un destin commun est conquis. Care signifie économie solidaire : nous œuvrons pour une solidité qui se conjugue à la solidarité. Nous sommes convaincus que la solidarité, bien administrée, conduit à une construction sociale plus sûre et plus solide», a souligné le Pape dans son message vidéo à l’occasion de la VII Journée internationale de prière et de réflexion contre la traite des êtres humains, le 8 février.

«Une économie sans trafic est une économie avec des règles de marché qui favorisent la justice et non des intérêts patrimoniaux exclusifs. Pas de limites éthiques, pas de limites, pas de limites environnementales. Oui, si cette logique est suivie, il n’y a que le calcul des avantages et des inconvénients sociaux. d’un aspect humanitaire ou écologique. chiffres, également à exploiter», a ajouté Francesco dans son message vidéo.

«Pour toutes ces raisons, une économie sans trafic est une économie courageuse : il faut du courage. Pas dans le sens de l’imprudence, des opérations risquées à la recherche de profits faciles. Non, pas dans ce sens; ce n’est certes pas cette valeur qui est au contraire la valeur de la construction patiente, d’une conception qui ne recherche pas toujours et uniquement l’avantage à très court terme, mais les avantages à moyen et long terme et, surtout, à gens».

C’est une tâche, explique le Pape, “de combiner le profit légitime avec la promotion de l’emploi et des conditions de travail décentes. En période de crise grave, comme celle actuelle, cette valeur est encore plus nécessaire ».

«Le trafic prolifère dans la crise, on le sait tous : on le voit tous les jours. Dans la crise, les trafics prolifèrent, il faut donc renforcer une économie qui réponde à la crise de manière non pas myope, mais durable et solide”, a indiqué Bergoglio. Prenez soin des autres.

Traiter les blessés, comme les victimes de la traite des êtres humains, telle est la mission de Talitha Kum, le Réseau international de vie consacrée contre la traite des êtres humains, qui promeut la campagne « Care Against Trafficking », lancée il y a une semaine et avec laquelle nous voulons démontrer que la prise en charge peut faire la différence à chaque étape du processus de lutte contre la traite des êtres humains : prise en charge des personnes à risque, prise en charge des victimes et prise en charge des survivants. Telle une goutte d’eau dans un océan, cette campagne a déjà vu fleurir des initiatives aux quatre coins du monde, du continent asiatique à la Colombie.