“Je voudrais adresser mes salutations aux joueurs, supporters et spectateurs qui suivent depuis différents continents les championnats du monde de football qui se déroulent au Qatar”. Le pape François a évoqué la grande compétition de football à la fin de l’audience d’aujourd’hui, avant de saluer les fidèles italophones. “Puisse cet événement important être une occasion de rencontre et d’harmonie entre les nations, favorisant la fraternité et la paix entre les peuples”, a-t-il souhaité. “Prions pour la paix dans le monde et pour la fin de tous les conflits, avec une pensée particulière pour les terribles souffrances du cher et martyr Ukrainien”, a demandé le Pape.
“Et pensons à l’Ukraine meurtrie”, a suggéré le Pontife aux fidèles présents sur la place Saint-Pierre. “Ce samedi marque l’anniversaire du terrible génocide de l’Holodomor, l’extermination par la faim de 1932-33 causée artificiellement par Staline. Prions pour les victimes de ce génocide, et prions pour les nombreux Ukrainiens – enfants, femmes, personnes âgées, jeunes – qui souffrent aujourd’hui du martyre de l’agression”.
Arrivé sur la place Saint-Pierre, le pape François a emmené six enfants à bord de la papamobile, qui ont apprécié la balade à travers les secteurs de la place bordés par la colonnade du Bernin. Le pape est apparu souriant et détendu en saluant la foule en liesse le long du chemin.
Dans la catéchèse d’aujourd’hui, François a parlé de la consolation, qui, a-t-il dit, “concerne avant tout l’espérance, elle regarde vers l’avenir, elle nous met sur la route, elle nous permet de prendre des initiatives jusque-là toujours reportées, ou même pas imaginées”. C’est, a-t-il dit au pied levé, “un autre élément important pour le discernement, et à ne pas prendre pour acquis, car cela peut conduire à des malentendus”. La consolation spirituelle, a-t-il expliqué lors de l’audience sur la place Saint-Pierre, “est une expérience de joie intérieure, qui nous permet de voir la présence de Dieu en toutes choses ; cela renforce la foi et l’espérance, ainsi que la capacité de faire le bien”.
