Afin de limiter la diffusion du nouveau variant sud-africain, appelé par l’OMS « Omicron », la Commission européenne propose la suspension de tous les voyages aériens à destination des pays d’Afrique australe, en activant un « frein d’urgence ». Cette mesure a déjà été adoptée par le Royaume-Uni, l’Allemagne : l’Italie – a divulgué le Ministre de la santé, Roberto Speranza – interdit l’accès aux gens qui, pensant ces derniers 14 jours, ont séjourné en Afrique du sud, Namibie, Swaziland, Lesotho, Zimbabwe et Botswana.
Londres – le premier à avoir annoncé la suspension des vols, avec ces mêmes pays, avait été le Royaume-Uni. Le Ministre britannique de la santé, Sajid Javid, parle d’une « forte inquiétude qui touche toute la communauté scientifique, au moment où on n’en sait pas assez de ce nouveau variant ». Parallèlement, le variant Omicron est déjà présente en Europe : le premier cas a été détecté en Belgique, puis en Grande-Bretagne, l’Allemagne, en Italie, au Pays-Bas et dans la République tchèque – avec en effet domino qui a toujours caractérisé la pandémie de coronavirus.
Identifié en Afrique australe, le variant a provoqué immédiatement l’inquiétude de la communauté scientifique suite aux toutes premières informations qui indiquent, dans une semaine, une escalade de contaminations de 0 à 80% par rapport aux autres variantes. Une source de préoccupation considérable est aussi l’hypothèse que les vaccins dont on dispose ne soit pas suffisamment efficaces contre cette nouvelle version.
Selon le groupe d’experts de l’OMS, les données préliminaires sur ce variant suggèrent qu’il présente « un risque accru de réinfection » comparé aux autres variantes, dont le Delta, actuellement dominant et déjà très contagieux. Pour définir avec précision les risques et les effets de cette nouvelle menace, il faudra attendre quelques semaines et attendre les résultats des examens de laboratoire. Pour l’instant, le variant Omicron a été détecté seulement chez les jeunes, qui présentent des symptômes légers. L’Union européenne a classé le niveau de risque associé au variant comme « élevé ou très élevé », sur la base du rapport publié par le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) concernant le nouveau coronavirus. « Ce variant – explique Ecdc – est très différent des autres examinés au cours de la pandémie. Sur le variant Omicron on assiste à « une incertitude considérable concernant la transmissibilité et l’efficacité des vaccins. Avant tous, il faut impérativement combler le fossé de l’immunisation. En deuxième lieu, il faut considérer la troisième dose pour les adultes. Au final, vue l’incertitude par rapport au développement de la situation, une mise en œuvre en temps utile des mesures non pharmaceutiques est fondamentale ». Avec cette affirmation, l’Ecdc se réfère bien évidemment au port du masque, au télétravail et à toute autre mesure mise en place – à nouveau et déjà – dans plusieurs pays européens et du monde.
Arianna Barile
