Appel du pape François pour le Sri Lanka : “garantir le plein respect des droits de l’homme et des libertés civiles”. Les épouses des nazis d’Azov étaient également à l’audience

“Une pensée particulière au peuple du Sri Lanka, en particulier aux jeunes, qui ces derniers temps ont fait entendre leur cri face aux défis et problèmes sociaux et économiques du pays », a marqué l’audience générale du pape François sur la place Saint Pierre. Avec une grande participation, François a déclaré : « Je me joins aux autorités religieuses pour exhorter toutes les parties concernées à maintenir une attitude pacifique, sans céder à la violence. J’appelle tous ceux qui ont des responsabilités à écouter les aspirations du peuple, garantissant le plein respect des droits de l’homme et des libertés civiles ”

A l’issue de l’audience générale sur la place Saint-Pierre, le pape François a salué Kateryna Prokopenko, épouse du commandant de Denis Prokopenko, commandant du bataillon Azov agressé dans l’aciérie Azovstal à Marioupol assiégée par les forces russes. La femme, selon ce que nous apprenons, était accompagnée de l’épouse d’un autre officier du même bataillon, Yuliya Fedosiuk, et de l’ambassadeur d’Ukraine auprès du Saint-Siège Andrii Yurash, une présence qui confirme que le gouvernement de Kiev considère également les nazis. sa propre armée de cette formation ultra-nationaliste et aussi les volontaires étrangers d’extrême droite qui l’ont rejoint (dont des Italiens). Les deux femmes ont demandé au pontife de garantir l’évacuation des soldats et de parler avec Poutine et de le persuader de mettre fin à l’invasion. Sur ce, le pape n’aurait pas répondu mais a assuré les deux femmes qu’il prierait pour elles.

“Nous espérons que cette réunion nous donnera une chance de sauver leurs vies”, ont déclaré Kateryna et Yuliya, qui ont appelé à la création de couloirs humanitaires qui permettraient aux soldats piégés de quitter l’aciérie. De la part du pape, il s’agirait d’une intervention humanitaire qui ignore tout comportement criminel éventuellement mené par les militants d’Azov, accusés d’avoir enlevé des centaines de civils à Marioupol pour les utiliser comme “boucliers humains”.