Attentat à Vienne : “ce n’est pas un combat entre chrétiens et musulmans” assure le chancelier autrichien

L’assaillant de l’attaque terroriste menée dans la capitale autrichienne le lundi 2 novembre avait été condamné à 22 mois de prison l’an dernier pour avoir tenté de rejoindre la Syrie et le groupe Etat islamique. Il avait été libéré avant la fin de sa peine, le 5 décembre 2019 a fait savoir le Ministre autrichiens de l’Interieur Karl Nehammer.

Lundi soir, un jeune-homme de 20 ans a ouvert le feu avec une arme automatique en plein coeur de Vienne, non loin d’une importante synagogue et d’un opéra, alors que la capitale se préparait à un nouveau confinement pour faire face à la reprise de la pandémie. Quatre personnes ont été tuées. L’assaillant a été neutralisé par les forces de l’ordre. Originaire de Macédoine du Nord, il avait aussi la nationalité autrichienne.

“Nous devons être conscients que ce n’est pas un conflit entre les chrétiens et les musulmans, ou entre les Autrichiens et les migrants, non, c’est une lutte entre les nombreux qui croient à la paix et ceux qui souhaitent la guerre”, a déclaré le chancelier Sebastian Kurz lors d’un discours à la nation après l’attaque. “C’est un combat entre civilité et barbarie, et ce combat nous l’affronterons avec détermination” a-t-il insisté, qualifiant “l’ennemi” de “terrorisme islamiste”. Trois jours de deuil national ont été décrétés.

Peu de jours après des attentats qui ont touché la France, ceux de Vienne ont été revendiquées dès le lendemain par le groupe État islamique.