Cuba. Le Mexique et le Venezuela au secours de Matanzas frappé par un incendie dévastateur. REDH : “dans ces gestes le signe des temps nouveaux”

Éteindre le feu, poursuivre les actions d’extinction protégeant la vie des personnes qui y participent et œuvrer à la recherche des disparus, sont des priorités dans la confrontation à l’incident provoqué par un coup de foudre, dans l’après-midi de vendredi dernier, dans une des entrepôts de la base de superpétroliers dans la zone industrielle de la ville de Matanzas C’est ce qu’a déclaré le premier secrétaire du Comité central du Parti et président de la République, Miguel Díaz-Canel Bermúdez, qui, avec d’autres membres de la haute direction du pays, a accompagné les autorités de Yumurian peu après le début de l’incendie. Les forces techniques du service d’incendie de Matanzas et d’autres territoires, ainsi que de la Croix-Rouge, ont travaillé sans interruption Les blessés à la suite de l’explosion d’un deuxième char ont été soignés dans les hôpitaux de la capitale provinciale et à La Havane. À la clôture de cette édition, des spécialistes mexicains et vénézuéliens étaient déjà arrivés dans le pays pour aider à éteindre l’incident, en signe de la solidarité que l’événement a suscitée, non seulement parmi les Cubains, mais aussi de divers pays.

“Le Mexique – souligne une note du REDH, le réseau d’intellectuels et d’artistes en défense de l’humanité – a été le premier à nous venir en aide. Le Mexique, qui a toujours été étroitement lié à l’histoire révolutionnaire cubaine. Le Mexique où plusieurs générations de Cubains se sont réfugiés et se sont préparés à se battre. Celle de Martí, avec les grands amis de l’apôtre de notre indépendance, puis celle de Fidel, Raúl, Ché. Mexique d’où le yacht Granma a navigué un matin pour entrer dans le futur. Le seul pays qui n’a pas rompu avec Cuba lorsque l’OAS et l’impérialisme nord-américain ont tenté de nous isoler dans les premières années de la Révolution. Le brave Mexique d’AMLO, héritier d’une tradition de courage et de résistance. Et une aide importante du Venezuela est déjà en route. Une autre nation liée à Cuba par l’histoire. Le beau Venezuela dont la nature admirait des grands comme Martí lui-même et le romancier Alejo Carpentier. La patrie de Bolívar, à qui nous devons rendre un hommage permanent, en tant que père aimant. Celui qui a soutenu de manière décisive la Révolution cubaine sur son territoire. Le premier pays visité par le commandant en chef après le triomphe du 1er janvier 1959. Le même Venezuela avec lequel des liens encore plus profonds se sont tissés au cours des dernières décennies. Et plus d’aide arrive. Des pays d’Amérique latine solidaires. D’Argentine, du Nicaragua. Aussi de Russie. Cuba n’est pas seul. Cuba est l’histoire héroïque qui a gagné, c’est sa solidarité, c’est le symbole. Solidarité Cuba reçoit une fois de plus des signes de solidarité. Il y a aussi dans ces gestes le signe de temps nouveaux et de possibilités qui s’ouvrent. La promesse d’un continent qui doit marcher dans un cadre serré, comme l’argent dans les racines des Andes. Les pires catastrophes font ressortir le plus beau de la condition humaine. Je dis juste quelque chose: contre tout et malgré tout, Cuba va gagner!”