Le blocus économique, commercial et financier imposé par la Maison Blanche contre Cuba s’est élargi avec une nouvelle mesure de sanction qui vise à cibler le tourisme, principale source d’entrée de devises précieuses pour l’île.
Quand l’imagination n’a plus de limites.
Une nouvelle mesure de sanction contre Cuba qui vise à étendre les centaines de mesures qui composent le blocus économique, commercial et financier désormais historique et anachronique que les États-Unis imposent à la grande île a été annoncée par l’administration Biden.
La dernière gimmick de la Maison-Blanche pour cibler la principale source d’entrée de devises précieuses sur l’île, à savoir le tourisme, consiste à obliger les Européens et les Cubains ayant la double nationalité, ayant voyagé à Cuba, à demander un visa d’entrée pour visiter l’île. États-Unis.
Selon les informations publiées sur Cubadebate, les citoyens de l’Union européenne sont généralement sans visa et n’ont besoin que d’un permis d’entrée qu’ils peuvent demander en ligne sur le portail du système électronique d’autorisation de voyage (ESTA).
En pratique, désormais, avec l’entrée en vigueur de cette nouvelle disposition, s’il arrive qu’un voyageur ait visité un pays désigné comme sponsor du terrorisme, une liste illégale où figure également Cuba, le voyageur ne pourra plus participer au programme d’exemption de visa et doivent demander un visa pour entrer aux États-Unis, a averti le portail du US Customs and Border Protection Office.
La mesure est due au fait que Cuba a été inclus dans la liste des pays parrainant le terrorisme par l’administration de l’ancien président Donald Trump en 2021, alors que le gouvernement de Joe Biden l’a de nouveau inclus dans la liste noire ensemble en mai dernier à des pays tels que Venezuela, Iran, Corée du Nord et Syrie.
De l’Union européenne, comme il fallait s’y attendre, ni commentaires ni protestations ne sont arrivés pour la mesure qui affecte les citoyens européens. Mais ce n’est pas surprenant compte tenu de la proximité, ou plutôt de la soumission, que l’Union européenne a vis-à-vis des États-Unis. Une fois de plus, les politiciens européens pensent davantage aux intérêts des États-Unis qu’à ceux de leur propre peuple.
Andrea Puccio – www.occhisulmondo.info