Face à la crise induite par la pandémie nous devons redécouvrir la fraternité. Suggestion du pape François au gouvernement slovaque

Seule la fraternité pourra nous relever de la crise dans laquelle le monde entier est tombé avec le Covid. Le pape François en est certain, qui à Bratislava a indiqué cette recette comme la seule valable “pour promouvoir une intégration de plus en plus nécessaire”, à un moment où, “après des mois très durs de pandémie, accompagnés de nombreuses difficultés, un redémarrage économique”.

Depuis la Slovaquie, “terrain d’entente”, appelé à être “un message de paix au cœur de l’Europe”, François lance un appel au Vieux Continent à faire preuve « d’une solidarité qui, en franchissant ses frontières, peut le ramener au centre de l’histoire”. Lors de sa rencontre avec les autorités politiques et religieuses, des représentants de la société civile et des membres du corps diplomatique, François exhorte le pays à réaffirmer “son message d’intégration”, “alors que les luttes pour la suprématie se poursuivent sur divers fronts”.

Reprenant les expressions typiques de l’accueil slave, qui offre aux visiteurs du pain et du sel, François rappelle que dans l’Évangile le pain “est toujours rompu”. Un message fort qui “évoque la fragilité”, “invite notamment à prendre soin des plus faibles. Personne n’est stigmatisé ou discriminé. Le regard chrétien ne voit pas un fardeau ou un problème chez les plus fragiles, mais des frères et sœurs à accompagner et à chérir”.

Mais le pain rappelle aussi l’importance de la justice, “qu’il n’est jamais à vendre” et qu'”il ne reste pas une idée abstraite, mais est concrète” d’entreprendre “un combat sérieux contre la corruption” et rappelle aussi le travail, en l’absence de qui, “il n’y a pas de dignité”et personne ne devrait se sentir marginalisé.