Foule pour Puigdemont à Alghero. Juristes internationaux: “l’arrestation en Italie est une grave infraction à la loi”

Exiled former Catalan president Carles Puigdemont (R) gestures to journalists upon his arrival for a convention in Alghero, on the island of Sardinia on September 25, 2021. - Exiled former Catalan president Carles Puigdemont, who was arrested in Sardinia on September 23, 2021 at Spain's request, was free to leave the country and his lawyer said Puigdemont would attend the next hearing in his extradition fight, on October 4, 2021. (Photo by Miguel MEDINA / AFP)

Alghero a accueilli Carles Puigdemont avec une foule nombreuse, un accueil chaleureux au lendemain de la libération décidée par les juges de la cour d’appel de Sassari qui se sont réservé le droit de se prononcer sur l’extradition lors de l’audience prévue le 4 octobre prochain.

Câlins, applaudissements, acclamations en l’honneur de l’indépendance catalane caractérisent le festival folklorique organisé par Adifolk où l’eurodéputé, ancien président de la Generalitat catalane, a fait sa première apparition publique.

De Porta Terra, siège de la municipalité d’Alghero. Immédiatement après, le leader catalan s’est rendu au port, où le défilé en costumes typiques des villes de Catalogne a été organisé et quelqu’un a chanté l’hymne catalan.

“Je vais bien, je suis comme à la maison ici”, a déclaré Puigdemont aux journalistes, qui reviendront se retrouver dans la soirée lors d’une conférence de presse convoquée pour faire le point sur sa situation judiciaire au vu de l’arrestation qui a eu lieu jeudi, un mandat des autorités espagnoles qui l’accusent d’expédition pour les troubles liés au référendum pour l’indépendance catalane.

“L’arrestation du député européen Puidgemont à la demande de l’autorité judiciaire espagnole constitue une violation grave et inadmissible du principe de la solution politique et non judiciaire des conflits politiques impliquant des millions de personnes.
C’est aussi un acte contraire au dialogue difficile et fatiguant que depuis plus d’un an et demi le gouvernement espagnol et les séparatistes catalans ont décidé d’instaurer”, affirme le Centre de recherche et de développement pour la démocratie/Groupe d’intervention juridique internationale en espérant que “le demande irrecevable d’extradition pour un crime dit à caractère clairement politique sera rejetée par l’autorité judiciaire italienne compétente”.