Créer une Journée mondiale de la Fraternité humaine chaque 4 février et organiser un sommet mondial, ce sont les deux propositions faites par le Comité de mise en œuvre du Document sur la Fraternité humaine pour la paix dans le monde et la coexistence commune, acte signé le 4 février dernier par le Pape François et le Grand imam d’Al-Azhar lors de leur rencontre aux Émirats Arabes Unis.
Participation de l’ONU
Le Comité vient de présenter ces deux propositions au Secrétaire général des Nations-Unies, Antonio Gutteres, à New-York, de la part du chef de l’Église catholique et de la plus haute autorité de l’islam sunnite l’imam d’al-Azhar Ahmed Al-Tayyeb.
Les membres de ce groupe, guidés par le cardinal Ayuso Guixot et par le juge musulman Muhammad Abd al-Salam, ont rencontré Antonio Guterres à New-York pour lui délivrer le message commun de la part du Pape et du Grand imam d’al-Azhar. Ce message propose d’instaurer une Journée mondiale de la Fraternité le 4 février de chaque année, et demande à l’ONU de participer, avec le Saint-Siège et l’université d’al-Azhar, à l’organisation prochaine d’une Sommet mondial sur la Fraternité.
Pour l’humanité tout entière
Le Secrétaire général de l’ONU s’est dit disponible pour cette initiative qu’il a félicitée, soulignant l’importance du travail fait au service de l’humanité tout entière. Il a par ailleurs désigné Adama Dieng, conseillère spéciale du Secrétaire général de l’ONU contre les discours de haine et pour la prévention de génocide, représentante des Nations-Unies pour suivre et travailler sur ces activités proposées par le Comité.
Ce Comité a été constitué le 20 août dernier pour permettre la mise en œuvre du Document sur la Fraternité humaine. Il est actuellement composé de membres chrétiens, musulmans et juifs et présidé par le cardinale Miguel Ángel Ayuso Guixot, président du Conseil pontifical pour le Dialogue interreligieux.
