En marge de la discussion entre les présidents russe et finlandais, le service de presse du Kremlin rapporte : “Poutine a pris note du fait que les négociations entre Moscou et Kiev ont été pratiquement interrompues car la partie ukrainienne ne serait pas intéressée par un dialogue productif “, rapporte le Tass.
“Les dirigeants ont également discuté de la situation en Ukraine. En particulier, Poutine a partagé les estimations sur l’état du processus de négociation entre les Russes et les Ukrainiens qui a été pratiquement interrompu par Kiev, qui ne montre aucun intérêt pour un dialogue sérieux”, lit-on.
“Le choix que nous avons fait” dépendait du fait que “l’Occident nous avait déclaré une guerre totale, une guerre hybride”, désormais “il est difficile de faire des pronostics mais il y aura des conséquences pour tout le monde”, a déclaré le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov. “L’Union européenne perd sa souveraineté et est incluse dans les plans anglo-saxons pour arriver à un ordre monopolaire”, a déclaré le ministre russe des Affaires étrangères, évoquant l’hégémonie américaine dans les plans de l’Otan.
Selon le vice-ministre des Affaires étrangères Grushko, si la Finlande et la Suède rejoignent l’OTAN, cela “ne restera pas sans réaction politique”, mais “il est trop tôt pour parler du déploiement des forces nucléaires russes dans la région de la Baltique”.
Le chef de la Tchétchénie Kadyrov a annoncé l’envoi d’un groupe de volontaires: “Plus de 600 soldats entièrement équipés et avec un grand désir de nettoyer les terres du Donbass, de Lugansk et ainsi que tous se sont réunis à l’aéroport international de Grozny. Ukraine », a-t-il écrit sur sa chaîne Telegram. Selon Kadyrov, les volontaires sont unis par un objectif: “Mettre fin aux gangs en Ukraine dès que possible et appeler les terroristes à réagir”.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a accueilli une délégation du Congrès américain à Kiev et a décrit la visite sur son compte Instagram comme un “signal fort du soutien bipartite du Congrès américain et du peuple américain à l’Ukraine”.
Maria Anna Goni
