«La guerre à Gaza, c’est trop!» Dans l’avion, François condamne le massacre et toutes les guerres. Il ne sort pas du rang entre Kamala et Trump. Et sur le Venezuela, il dit qu’il n’est pas informé (S.I.)

«La guerre à Gaza, c’est trop!» C’est ce qu’a déclaré François lors du vol Singapour-Rome, répondant aux journalistes sur la situation dramatique en Terre sainte. Les victimes de Gaza sont plus de 41 000. Une question a porté sur les élections américaines et la difficulté de choisir pour un catholique. Ouverture forte sur la Chine, que François qualifie de « promesse et d’espérance pour l’Eglise ». Mais sur le Venezuela, le Pape ne veut pas déboulonner les évêques locaux largement compromis avec l’opposition pro-gouvernementale, et met prudemment en garde contre toute dictature mais ne prend pas position, se disant insuffisamment informé (ce qui sonne comme une critique de la diplomatie vaticane et peut-être aussi de notre journal en ligne qui tente de rendre compte fidèlement de ce qui se passe dans ce merveilleux pays qui a vu naître Simon Bolivar et Hugo Chavez).

«Tout d’abord, a commencé le Pape en ouvrant la conférence de presse au début du vol, je veux vous remercier tous pour ce travail, pour cette compagnie pendant le voyage, qui est très importante pour moi. Ensuite, je voudrais féliciter la ‘doyenne’, car Valentina Alazraki effectue son 160e voyage, avec ça ! Je ne lui dirai pas qu’elle doit prendre sa retraite, mais qu’elle doit continuer ! Maintenant, posez vos questions. Et merci beaucoup!»

Pei Ting Wong – THE STREETS TIMES
Pape François, je suis très heureux. J’espère que vous avez apprécié votre visite à Singapour, et que vous avez peut-être goûté à la cuisine locale. Qu’avez-vous vu des réalités de Singapour? La culture? La population? Avez-vous été surpris par ce que vous avez vu? Et que peut apprendre Singapour des trois autres pays que nous avons visités? Plus précisément, votre message sur la reconnaissance d’un salaire équitable pour les migrants faiblement rémunérés à Singapour a trouvé un écho auprès de nombreux Singapouriens. Qu’est-ce qui a inspiré ce message et que pensez-vous de cette thématique? Enfin, une dernière question: vous avez déclaré que Singapour avait un rôle spécifique à jouer sur la scène internationale.

Que peut faire Singapour dans un monde en guerre? Et comment le Vatican peut-il apporter sa contribution sur le plan diplomatique?
Merci à vous. Tout d’abord, je ne m’attendais pas à trouver Singapour dans cet état. On l’appelle la New York de l’Est, un pays développé, des gens polis, une ville propre, des grands gratte-ciels. Une grande culture interconfessionnelle aussi. La rencontre interreligieuse à laquelle j’ai assisté à la fin était un modèle de fraternité. Puis j’ai vu, en parlant des migrants, des gratte-ciels pour les ouvriers. Des gratte-ciels luxueux et d’autres qui sont biens, propres, j’ai beaucoup aimé ça. Je n’ai pas senti de discrimination. J’ai été impressionné par la culture avec les étudiants. Par exemple, le dernier jour, j’ai été touché par cette culture. Et ensuite le rôle international. J’ai vu que la semaine prochaine il y a un grand prix de Formule 1. Le rôle international d’une capitale qui attire les cultures. C’est la grande capitale. Je ne m’attendais pas à trouver quelque chose comme ça.

Qu’avez-vous appris ?
Vous savez, on peut toujours apprendre quelque chose. Parce que chaque personne et chaque pays ont une richesse différente. C’est pourquoi la fraternité dans la communication est importante. Par exemple, si je pense au Timor oriental, j’ai vu beaucoup d’enfants, alors qu’à Singapour, je n’en ai pas vu autant. C’est peut-être quelque chose à apprendre. Et l’avenir, ce sont les enfants, pensez-y. Et, autre chose: vous, les Singapouriens, vous êtes si sympathiques! Vous souriez, «smile»!

Delfim De Oliveira, GMN TV
À la fin de la messe à Taci Tolu, vous avez attiré l’attention des Timorais sur la présence des crocodiles. Que vouliez-vous dire?
J’ai pris l’image de crocodiles arrivant sur la plage. Le Timor oriental a une culture simple, familière et joyeuse. C’est une culture de la vie: il y a beaucoup d’enfants, beaucoup. Et quand je parlais de crocodiles, je parlais des idées qui peuvent venir de l’extérieur pour abîmer cette harmonie que vous avez. Je vous dis une chose: je suis resté amoureux du Timor oriental. Autre chose?

Au Timor oriental, les catholiques sont majoritaires, mais il y a une croissance des sectes. Le terme «crocodiles» les désigne-t-il également?
Peut-être, je n’en parle pas, je ne peux pas dire, mais peut-être. Parce que toutes les religions doivent être respectées, mais on fait une distinction entre religion et secte. La religion est universelle, quelle qu’elle soit. La secte est restrictive, c’est un petit groupe qui a toujours une autre intention. Merci et félicitations pour votre pays !

Francisca Christy Rosana – TEMPO MEDIA GROUP
Merci Pape François, les gens en Indonésie, pas seulement les catholiques, vous attendaient depuis longtemps. Mes questions sont les suivantes: savez-vous que le pays a encore des difficultés avec sa démocratie? Comment voyez-vous cela et quel est votre message pour nous? Autre question: l’Indonésie a parfois les mêmes problèmes que la Papouasie-Nouvelle-Guinée, avec le secteur de l’extraction (minière, ndlr) qui ne profite qu’aux oligarques, alors que les populations locales et indigènes n’en bénéficient pas. Qu’en pensez-vous? Et que pouvons-nous faire?
Il s’agit d’un problème commun aux pays en voie de développement. C’est pourquoi il est important, comme le dit la doctrine sociale de l’Église, qu’il y ait une communication entre les différents secteurs de la société. Vous avez dit que l’Indonésie est un pays en voie de développement et que l’une des choses qu’il faut peut-être développer est la relation sociale. J’ai été ravi de cette visite dans votre pays. Il est très beau!

Matteo Bruni
Sainteté, la presse de Papouasie-Nouvelle-Guinée a suivi votre voyage avec beaucoup d’intérêt, mais il n’a malheureusement pas été possible d’avoir un journaliste sur le vol. Je voudrais profiter de cette occasion pour vous demander s’il y a quelque chose que vous aimeriez nous dire sur la Papouasie-Nouvelle-Guinée, en particulier sur Vanimo, qui est un endroit où je pense que vous vouliez personnellement aller…

J’ai aimé le pays et j’y ai vu un pays en grand développement. Ensuite, j’ai voulu aller à Vanimo pour trouver un groupe de prêtres et de religieuses d’Argentine qui œuvrent là-bas et j’ai vu une très belle, très belle organisation. Dans tous les pays, l’art est très développé: les danses, les autres expressions poétiques… Mais en Papouasie-Nouvelle-Guinée, le développement de l’art est impressionnant et à Vanimo aussi. Cela m’a beaucoup impressionné. Les missionnaires que j’ai rencontrés vont dans la forêt pour travailler. J’ai aimé Vanimo et le pays aussi.

Stefania Falasca – TIANOUZHIKU
Bonsoir Saint-Père, nous venons de Singapour, un pays dont la population est majoritairement chinoise et qui est un modèle de coexistence harmonieuse et pacifique. En ce qui concerne la paix, je voulais savoir ce que vous pensez -étant donné la proximité avec la Chine continentale- des efforts déployés par la Chine pour parvenir à un cessez-le-feu dans les régions en conflit, comme la bande de Gaza. En juillet, la déclaration de Pékin a été signée pour mettre fin aux divisions entre les Palestiniens. Ensuite, je voulais vous demander s’il y a de la place pour une collaboration sur la paix entre la Chine et le Saint-Siège. Enfin, une dernière chose, nous sommes proches du renouvellement de l’accord entre la Chine et le Saint-Siège sur la nomination des évêques. Êtes-vous satisfait des résultats et du dialogue jusqu’à présent?

Je réponds à la dernière question. Je suis satisfait du dialogue avec la Chine. Le résultat est bon. Même pour la nomination des évêques, le travail se fait avec bonne volonté. La Secrétairerie d’État m’a expliqué comment les choses se passaient et j’en suis heureux. La Chine est pour moi une «illusion» (un rêve, ndlr), en ce sens que j’aimerais visiter la Chine. C’est un grand pays, j’admire la Chine, je la respecte. C’est un pays qui a une culture millénaire, une capacité de dialogue pour se comprendre, qui va au-delà des différents systèmes de gouvernement qu’elle a connus. Je crois que la Chine est une promesse et une espérance pour l’Église. La collaboration est possible et, concernant les conflits, bien-sûr. Actuellement, le cardinal Matteo Zuppi s’inscrit dans ce mouvement et entretient également des relations avec la Chine.

Anna Matranga – CBS NEWS
Sainteté, vous avez toujours défendu la dignité de la vie. Au Timor oriental, un pays où le taux de natalité est très élevé, vous avez dit que vous sentiez la vie palpiter et exploser en raison du grand nombre d’enfants. À Singapour, vous avez pris la défense des travailleurs migrants. En vue des prochaines élections aux États-Unis, je voudrais vous demander: quel conseil pouvez-vous donner à un électeur catholique qui doit choisir entre un candidat favorable à l’avortement et un autre qui voudrait expulser 11 millions d’immigrés?

Tous deux sont contre la vie, aussi bien celui qui rejette les migrants que celui qui tue les enfants. Les deux sont contre la vie. Vous ne pouvez pas décider, je ne suis pas américain, je ne voterai pas là-bas. Mais soyons clairs: ne pas donner aux migrants la possibilité de travailler, ne pas les accueillir est un péché, et un péché grave. Dans l’Ancien Testament, il y a un refrain: l’orphelin, la veuve et l’étranger, c’est-à-dire le migrant. Ce sont les trois que le peuple d’Israël doit protéger. Celui qui ne prend pas soin du migrant commet un péché, un péché aussi contre la vie et contre les personnes. J’ai célébré la messe à la frontière, près du diocèse d’El Paso. Il y avait beaucoup de chaussures de migrants, qui ont mal fini là-bas. Aujourd’hui, il y a un courant migratoire en Amérique centrale, et les migrants sont souvent traités comme des esclaves parce qu’on profite d’eux. La migration est un droit qui existait déjà dans les Saintes Écritures et dans l’Ancien Testament. L’étranger, l’orphelin et la veuve, ne l’oubliez pas.

Ensuite, l’avortement. La science dit que dans le mois de la conception, il y a déjà tous les organes d’un être humain. Tout. Pratiquer un avortement, c’est tuer un être humain. Vous aimez le mot ou vous ne l’aimez pas, mais c’est tuer. L’Église n’est pas fermée parce qu’elle n’autorise pas l’avortement, l’Église n’autorise pas l’avortement parce qu’il tue. C’est un meurtre, c’est un meurtre! Et sur ce point, nous devons être clairs: renvoyer les migrants, ne pas les laisser se développer, ne pas les laisser vivre, c’est une mauvaise chose, c’est de la méchanceté. Enlever un enfant du sein de sa mère est un meurtre, parce qu’il y a la vie. Et sur ces choses, nous devons parler clairement. «Non, mais…». Il n’y a pas de «non mais» qui tienne cependant, les deux choses sont claires. L’orphelin, l’étranger et la veuve. Ne l’oubliez pas.

Selon vous, Votre Sainteté, existe-t-il des circonstances dans lesquelles il est moralement permis de voter pour un candidat favorable à l’IVG ?
En morale politique, on dit généralement que ne pas voter est mauvais, que ce n’est pas bon. Il faut voter. Et il faut choisir le moindre mal. Qui est le moindre mal? Cette dame ou ce monsieur? Je ne sais pas, que chacun, en conscience, pense et fasse cela.

Mimmo Muolo – AVVENIRE
Le conflit de Gaza risque de s’étendre à la Cisjordanie. Il y a eu une explosion il y a quelques heures qui a tué 18 personnes, dont des travailleurs de l’ONU. Quels sont vos sentiments en ce moment et qu’avez-vous envie de dire aux belligérants? Existe-t-il une possibilité de médiation du Saint-Siège pour obtenir un cessez-le-feu et la paix espérée?

Le Saint-Siège y travaille. Je vous dis une chose: chaque jour, j’appelle Gaza, la paroisse de Gaza, il y a 600 personnes dans le collège là-bas: des chrétiens, des musulmans… Mais ils vivent comme des frères. Ils me racontent des choses graves, des choses difficiles. Je ne peux pas dire si cet acte de guerre que vous avez évoqué est trop sanglant ou non, mais, s’il vous plaît, quand on voit les corps des enfants tués, quand on voit que, parce que l’on soupçonne que des combattants sont là, on bombarde une école. Tout cela est grave, grave, grave.

Parfois, on dit que c’est une guerre défensive, mais parfois je pense que c’est juste une guerre. C’en est trop, trop. Je m’excuse de dire cela, mais je ne trouve pas que des mesures soient prises pour faire la paix. Par exemple, à Vérone, j’ai vécu une très belle expérience. Un juif, dont la femme était morte dans un bombardement, et un habitant de Gaza, dont la fille était morte, ont tous deux parlé de paix. Ils se sont embrassés, ont donné un témoignage de fraternité. Je dirai ceci: la fraternité est plus importante que le meurtre d’un frère. La fraternité, se serrer la main. En fin de compte, qui gagnera la guerre connaîtra une grande défaite. La guerre est toujours une défaite, toujours, sans exception. Nous ne devons pas l’oublier. C’est pourquoi tout ce qui est fait pour la paix est important. Et je voudrais dire une chose, qui est peut-être un peu une ingérence dans la politique: je suis très, très reconnaissant au roi de Jordanie pour ce qu’il fait, c’est un homme de paix. Le roi Abdallah II est un homme bon.

Lisa Weiss – ARD
Saint-Père, au cours de ce voyage, vous avez parlé très ouvertement des problèmes de chaque pays, et pas seulement des beautés. C’est précisément pour cette raison que nous vous avons demandé pourquoi vous n’avez pas parlé du problème de la peine de mort qui existe toujours à Singapour?

C’est vrai, cela ne m’est pas venu à l’esprit. La peine de mort ne fonctionne pas. Nous devons l’éliminer lentement, lentement. De nombreux pays l’ont encore en vigueur, mais n’appliquent pas la sentence. Aux États-Unis, c’est la même chose. Mais il faut mettre un terme à la peine de mort, elle ne marche pas.

Simon Leplatre – LE MONDE
Votre Sainteté, tout d’abord merci pour ce voyage fascinant. Au Timor oriental, vous avez mentionné les jeunes victimes d’abus sexuels. Nous avons évidemment pensé à Mgr Belo. En France, nous avons un cas similaire avec l’abbé Pierre, fondateur d’Emmaüs, qui fut élu pendant plusieurs années la personnalité préférée des Français. Dans les deux cas, leur charisme rendait les accusations plus difficiles à croire. Je voudrais demander: que savait le Vatican de l’abbé Pierre? Et que dire aux victimes et à la population en général qui ont du mal à croire qu’une personne qui a fait tant de bien puisse aussi avoir commis des crimes? Et en parlant de la France, on aimerait aussi savoir: serez-vous à Paris pour l’inauguration de Notre-Dame en décembre?

Je réponds à la dernière: je n’irai pas à Paris, je n’irai pas à Paris. Puis la première. Vous avez touché un point très sensible et très délicat. Ce sont des gens bien, des gens qui font le bien, vous avez parlé de l’abbé Pierre. Avec tant de bien fait, vous pouvez voir que cette personne est un vilain pécheur. Et c’est notre condition humaine. Il ne faut pas dire: couvrons, couvrons pour que ça ne se voit pas. Les péchés publics sont publics et doivent être condamnés. Par exemple, l’abbé Pierre est un homme qui a fait beaucoup de bien mais c’est aussi un pécheur. Nous devons parler clairement de ces choses, et non les cacher. La lutte contre les abus est quelque chose que nous devons tous faire. Mais pas seulement contre les abus sexuels, contre tous les types d’abus: abus sociaux, abus éducatifs, changement de mentalité, suppression de liberté. L’abus est à mon avis une chose démoniaque, car tout type d’abus détruit la dignité de la personne, tout type d’abus tente de détruire ce que nous sommes tous: l’image de Dieu. Je suis heureux quand ces cas se révèlent. Je vais vous dire quelque chose que j’ai peut-être dit la dernière fois: il y a cinq ans, nous avons eu une réunion avec les présidents des conférences épiscopales sur des cas d’abus sexuels et autres abus. Nous avons une statistique très bien faite, je crois des Nations Unies. De 42 à 46 % des abus ont lieu au sein de la famille ou dans le quartier. Enfin, les abus sexuels sur enfants, des mineurs, est un crime et une honte.

Une chose à laquelle je n’ai pas répondu: ce que le Vatican savait de l’abbé Pierre. Je ne sais pas quand le Vatican l’a découvert, je ne sais pas. Je ne sais pas parce que je n’étais pas là et l’idée de faire des recherches là-dessus ne m’est jamais venue à l’esprit, mais certainement après la mort c’est certain. Mais avant, je ne sais pas.

Elizabeth Piqué – LA NACIÓN
Tout d’abord merci pour ce beau voyage au bout du monde. Ce fut le plus long du pontificat et en parlant de très longs voyages, de nombreux collègues m’ont demandé: allons-nous en Argentine? C’est la première question: irons-nous en Argentine ou pas? Deuxième question, au Venezuela la situation est dramatique. En ces jours de voyage, le président théoriquement élu a dû s’exiler en Espagne. Quel message adresseriez-vous au peuple vénézuélien?

Je n’ai pas suivi la situation au Venezuela mais le message que je donnerai aux gouvernements est de dialoguer et de faire la paix. Les dictatures sont inutiles et finissent mal, tôt ou tard. Lisez l’histoire de l’Église. Je dirai que le gouvernement et le peuple fassent tout pour trouver un chemin vers la paix au Venezuela. Je ne peux pas donner d’opinion politique car je ne connais pas les détails. Je sais que les évêques ont parlé et que le message des évêques est bon. Ensuite, la question de savoir si j’irai en Argentine n’a pas encore été décidée. J’aimerais y aller, c’est mon peuple, j’aimerais y aller, mais ce n’est pas encore décidé. Il y a plusieurs choses à résoudre avant.

Si vous y allez, pourrait-il y avoir une escale aux îles Canaries?
Tu lis dans mes pensées, hein? Je pense un peu à aller aux îles Canaries, car il y a là-bas des situations de migrants qui viennent par la mer et j’aimerais être proche des dirigeants et du peuple.
Le Timor oriental, une lueur d’espoir pour les droits de l’HommeLe Pape François visite le Timor oriental, jeune pays de plus en plus célébré comme un champion des droits de l’Homme. Le Campus mondial des droits de l’Homme, soutenu par l’Union …

Josie Bonifasius Susilo – KOMPAS.ID
Merci Père, certains pays commencent à se distancier de leur engagement envers l’Accord de Paris pour des raisons économiques, notamment suite à la pandémie. Divers pays hésitent à opérer la transition vers les «énergies vertes». Que pensez-vous de ces questions?
Je pense que le problème climatique est grave, très grave. Depuis Paris (Cop21 en 2015), qui en a été le point culminant, les réunions sur le climat se dégradent. Nous parlons, nous parlons, mais on ne fait rien. C’est mon impression. J’en ai parlé dans les deux écrits: Laudato si’ et Laudate Deum.

Matteo Bruni
Merci Votre Sainteté

Merci à vous, en avant et courage! Espérons qu’ils nous donnent à manger maintenant!

S–I.