Le ministre a expliqué que la mesure vise à ne pas gâcher tous les efforts faits au Venezuela pour contenir l’épidémie, considérant que “quand les citoyens arrivent en masse d’Équateur, du Pérou, de Colombie, du Brésil et du Chili, le risque qu’ils aient contracté la maladie est très élevé”.
Un gouvernement mobilisé dans la bataille anti-covid
C’est pour cette raison qu’il a été décidé que “il sera obligatoire pour les Vénézuéliens entrant dans le pays de respecter 14 jours de quarantaine dans les États frontaliers, en respectant les mesures de contrôle sanitaire correspondantes, sans être en mesure de se déplacer dans leurs États de résidence”.
Le jour de cette annonce, le 20 mai, le Vice-président a fait savoir que dans les dernières 24 heures 131 nouveaux cas de coronavirus ont été enregistrés : 110 ont été détectés aux points de passage frontaliers sur des compatriotes de retour de l’étranger et 21 sur le territoire (dont 5 à cause d’un voyage à l’étranger). Sur les 749 cas au total, une majorité ont été infectés hors du Venezuela : rien que le 19 mai, a détaillé le ministre, “81 cas positifs ont été dépistés en Colombie, 23 au Brésil et 6 en Équateur”.
Jorge Rodriguez a assuré que le gouvernement continue de tout faire pour maintenir une courbe de contamination plate, et reste mobilisé pour combattre le Covid-19. Une gestion, qui donne des résultats bien rassurants, loin de celle, désastreuse, des gouvernements de Jair Bolsonaro au Brésil, Lenín Moreno en Équateurs e Iván Duque en Colombie. Les mesures telles que le port du masque largement respecté dans les espaces publics, et la garantie de 23 000 places en hôpital pour les patients atteints du Covd-19 restent en vigueur a assuré le Venezuela.
