Bien que la situation se soit apaisée à Goma et Butembo après les horribles événements sanglants du 26 juillet dernier, le principal acteur à l’origine des manifestations contre la mission de maintien de la paix de l’ONU au Congo : MONUSCO, organise les prochaines étapes pour poursuivre la bataille contre les casques bleus avec l’objectif de les forcer à quitter le pays.
Avec la complicité d’une partie de la société civile, dont l’organisation de jeunesse de Goma LUCHA qui se définit ironiquement comme non-violente, et l’aile jeunesse du parti UPDS du président Tshisekedi, les terroristes rwandais FLDR organisent des manifestations violentes dans la principale ville du Sud-Kivu : Bukavu et Uvira.
Pour maintenir haute la tension au Nord-Kivu, les FDLR appellent la population à empêcher la circulation de tout véhicule de la MONUSCO à Goma, Butembo et les autres principales villes de la province. Un communiqué anonyme circule sur WhatsApp appelant à une guerre totale contre la MONUSCO, utilisant une primitive terminologie anticolonialiste et nationaliste. La plupart des experts politiques et militaires régionaux et internationaux contactés s’accordent à dire que la déclaration anonyme a été rédigée par l’aile politique des FDLR en France et s’est propagée à l’est du Congo.
A travers le communiqué, le jeu est relancé la violence en étendant les hostilités à tout le personnel onusien, y compris les agences humanitaires, accusé avec les casques bleus onusiens de soutenir le groupe armé M23 et le Rwanda. Suite à la décision du gouvernement de Kinshasa d’envoyer des unités de police et des militaires pour protéger les bases militaires de la MONUSCO au Nord-Kivu, les auteurs du communiqué menacent les forces congolaises qui risquent d’être attaquées. « En réalité, cette menace est proférée à des fins de propagande. Les FDLR savent très bien qu’elles peuvent compter sur la complicité et la passivité des policiers et militaires congolais car divers Généraux des Forces Armées et de Sécurité congolaises sont leurs alliés et complices » explique un observateur militaire joint par téléphone.
Fulvio Beltrami
Nous reproduisons ci-dessous le communiqué appelant à de nouvelles violences et à de nouvelles effusions de sang.
Bye Bye MONUSCO
Congolais, le temps est venu ! Interdiction de circulation de la MONUSCO le lundi 01/08/2022.
PAPA, MAMAN, FRÈRE ET SŒUR, le moment est venu de se débarrasser de la MONUSCO. A partir de lundi prochain, aucun véhicule de la MONUSCO ou de l’ONU n’est autorisé à circuler à Goma, Masisi, Walikale, Rutshuru, Lubero, Butembo, Beni et ITURI. Le contraire sera pris comme une provocation car nous congolais en avons marre de leur présence inutile en République Démocratique du Congo.
Au Congo nous sommes en guerre mais la fameuse ONU représentée par la MONUSCO interdit au gouvernement congolais d’acheter des armes pour équiper les FARDC qui ont pour mission de sécuriser les congolais et de défendre la patrie à nouveau attaquée par le M23 et le Rwanda. L’ONU a demandé à Kinshasa de négocier avec les terroristes du M23 contrôlés à distance par le Rwanda pour les réintégrer dans les FARDC et les institutions du pays.
C’est une moquerie et une provocation à laquelle nous devons répondre avec force.
Ainsi, dès lundi prochain, le tourisme de ces aventuriers en territoire congolais prendra fin.
Evitons que toutes les machines de la MONUSCO et de l’ONU se mettent en travers car ils nous prennent pour des idiots qui ne peuvent rien contre eux.
Quand c’est trop c’est trop
Travaillons ensemble pour nous en débarrasser. C’est maintenant ou jamais.
Leur protection par la police ou les FARDC sera également considérée comme une complicité dans notre malheur et nous agirons en proportion de la provocation.
La MONUSCO et l’ONU sont des alliés du M23 et du Rwanda. C’est pourquoi ils demandent à nouveau au gouvernement congolais de négocier avec ces terroristes du M23-Rwanda pour renforcer leur infiltration dans les institutions des FARDC et de la RDC.
Nous en avons marre.
Levons-nous lundi prochain pour dire NON à cette complicité de la MONUSCO et de l’ONU sur le malheur que nous avons subi durant les 22 ans de présence de cette mission onusienne en RDC.
Si nous n’agissons pas, nous continuerons à souffrir et ils marcheront sur nos cadavres car c’est leur plan de piller les ressources minérales de l’est de la RDC.
Prenons conscience et agissons pour la cause nationale.
Comme dit précédemment, lundi prochain, des graves problèmes commencent pour la MONUSCO et l’ONU jusqu’au départ de ces blancs qui s’enrichissent du sang des congolais.
Nous parlons lundi prochain.
Informer les autres
Bye Bye MONUSCO.