À ce sujet, le Souverain pontife a expliqué qu’il s’agit par là du “Règne de Dieu, ou plutôt de sa façon de régner, de se mettre face à nous. Aujourd’hui, Jésus nous dit que Dieu est proche. Voilà la nouveauté, le premier message: Dieu n’est pas loin, Celui qui habite dans les cieux est descendu sur terre, s’est fait homme. Il a enlevé les barrières, il a réduit la distance. Ce n’est pas nous que l’avons mérité, c’est lui qui est descendu, venant à notre rencontre. Cette proximité est son habitude depuis l’Ancien Testament. C’est un message de joie: Dieu est venu nous rendre visite en personne, se faisant homme. Il n’a pas pris notre condition humain par sens des responsabilités, non, mais par amour. Par amour, il a pris notre humanité, parce qu’on prend ce qu’on aime”.
Au cours de la messe, le Pape a offert une Bible à une quarantaine de personnes, d’un employé à un footballer (l’attaquant de l’AS Roma Zaniolo), ainsi qu’à un grand scientifique (le physicien Amtonino Zichichi).
“La Parole nous console et nous encourage, a assuré François. Dans le même temps, elle provoque la conversion, elle nous secoue, nous libère de la paralysie de l’égoïsme. Parce que sa Parole a ce pouvoir: changer la vie, faire passer de l’obscurité à la lumière. C’est la force de la Parole. Si nous regardons où Jésus a commencé à prêcher, nous découvrons qu’il a commencé par les zones considérées les plus ‘obscures’ à l’époque. La première Lecture et l’Evangile nous parlent en effet de ceux qui étaient ‘dans les régions et des ombres de mort’: ce sont les habitants des ‘terres de Zabulon et Neftali, sur la route de la mer, au-delà du Jourdain, Galilée des nations”. “La région où Jésus prêchait était appelée ainsi parce qu’elle était habitée par divers peuples, et était un mélange de langues et de cultures”.