En effet, le Seigneur “choisit souvent des routes impossibles, peut-être celles de nos limites, de nos larmes, de nos défaites” pour se donner à nous, a dit le Pape, “mais les Béatitudes te mènent toujours à la joie, c’est le chemin pour aller vers la joie”.
Les Béatitudes, carte d’identité du chrétien
Ces indications sont un message adressé aux disciples, mais qui concerne tout le monde, parce que “à l’horizon se trouvent les foules”, a précisé François qui ouvre ainsi le nouveau cycle de catéchèse consacré aux Béatitudes dans l’Evangile de Saint Matthieu. Il s’agit du célèbre texte qui “ouvre le Discours de la montagne qui a illuminé la vie des croyants et de tant de non croyants. Il est difficile de ne pas être touché par ces paroles de Jésus, et il est juste de désirer les comprendre et les accueillir toujours plus pleinement”.
“Les Béatitudes sont la carte d’identité du chrétien”, “parce qu’elles dessinent le visage de Jésus lui-même, et son mode de vie”. Ainsi, le Pape a annoncé que, ces prochaines semaines, les catéchèses seront consacrées à chaque béatitude.
François a voulu, avant-tout, expliqué le contexte dans lequel le Seigneur proclame ce message: “Jésus, voyant les foules le suivre, gravit la douce pente qui entoure le lac de Galilée, s’assied et, s’adressant aux disciples, annonce les Béatitudes”. Ainsi, “Jésus a commencé à enseigner une toute nouvelle loi: être pauvre, être doux, être miséricordieux”. “Ces nouveaux commandements sont bien plus que des normes”, a insisté le Pape, car “Jésus n’impose rien, mais il révèle le chemin de la félicité, Son chemin, en répétant huit fois le mot bienheureux”.
Bienheureux ceux-là…parce que
“Chaque Béatitude est composée de trois parties. D’abord, il y a toujours le mot bienheureux, puis, est exposée la situation dans laquelle se trouve les bienheureux: la pauvreté d’esprit, l’affliction, la faim et la soif de justice” et enfin “il y a la raison de la béatitude, introduite par la conjonction ‘parce que'”, a poursuivi François disant que “il serait beau des les apprendre par coeur pour répéter, avoir en tête et dans notre coeur cette loi que Jésus nous a donné”.
Il faut faire attention au fait que Jésus, quand il parle des Béatitudes, ne fait pas référence “à la situation actuelle” a mis en garde le Saint-Père, “mais la nouvelle condition que les bienheureux reçoivent de la part de Dieu parce que c’est de lui que vient le Royaume des cieux”.
“Dans le troisième temps”, en revanche, le Seigneur “utilise souvent un futur passif: ils seront consolés, ils posséderont la terre, ils seront rassasiés, ils seront pardonnés miséricorde, ils seront appelés fils de Dieu.
Enfin, le Pape a tenu à expliquer le sens du mot bienheureux : “le terme original n’indique pas une personne qui a le ventre plein ou qui va bien, mais une personne qui est en condition de grâce, qui progresse dans la grâce de Dieu”. “Ça nous fera du bien”, a conlu François, de lire les Béatitudes “pour comprendre cette si belle route vers le bonheur que le Seigneur nous propose”.