Cuba et le Venezuela expriment leur solidarité avec le Nicaragua pour les sanctions imposées par l’UE

Nicaragua's President Daniel Ortega and Vice-President Rosario Murillo wave to supporters during celebrations to mark the 39th anniversary of the "Repliegue" (Withdrawal) in Managua, Nicaragua July 7, 2018. REUTERS/Oswaldo Rivas

Le ministre des Relations extérieures de Cuba, Bruno Rodríguez Parrilla, a exprimé sa solidarité sur le compte Twitter avec le gouvernement du Nicaragua face aux sanctions imposées par l’Union européenne. Dans ce réseau social, il a écrit: «Nous condamnons fermement les sanctions imposées par l’Union européenne contre le vice-président du Nicaragua, Rosario Murillo, et sept autres citoyens de ce pays. L’UE applique une fois de plus un double standard et la politisation des droits de l’homme.

Le chancelier de la République bolivarienne du Venezuela, Jorge Arreaza, a également partagé sur son compte Twitter la déclaration de la Chancellerie vénézuélienne, dans laquelle il condamne la nouvelle agression de l’Union européenne contre le Nicaragua et écrit : “Le Venezuela condamne la nouvelle agression de l’Union européenne contre le gouvernement et les institutions démocratiques du Nicaragua en prétendant imposer des mesures coercitives unilatérales à sept hauts fonctionnaires, dont le vice-président Rosario Murillo”. L’Union européenne justifie ces mesures coercitives sous prétexte de violation des droits de l’homme, en les ciblant contre des personnes physiques sans nuire à la population ou à l’économie nicaraguayenne, alors qu’on sait qu’elles sont utilisées pour aliéner les investisseurs et nuire aux accords commerciaux. La mesure sert à immobiliser les avoirs étrangers des sanctionnés et interdit aux citoyens et entreprises européens de mettre des fonds à leur disposition.

Ils comprennent également l’interdiction de voyager et cela empêche d’entrer ou de traverser le territoire de l’UE. Il y a maintenant un total de 14 Nicaraguayens auxquels sont appliquées des mesures restrictives d’ingérence franche dans les affaires internes d’un pays et avec l’idéologie que les plus forts sanctionnent les plus faibles qui ne sont pas à leur goût.

Granma Int.