Cuba. Le président Díaz-Canel dénonce un plan étudié aux États-Unis qui vise à créer un scénario d’instabilité et de chaos sur l’île

Face à la mobilisation des groupes d’opposition financés et soutenus par les États-Unis, le président Miguel Díaz-Canel Bermúdez a souligné dimanche qu’en réponse aux campagnes de diffamation, les révolutionnaires doivent descendre dans la rue pour défendre la patrie. En outre, le président cubain a dénoncé que les provocations de petits groupes tentent de créer un scénario d’instabilité et de chaos pour envahir la nation.
Le président a appelé les Cubains à se mobiliser dans la plupart des villes pour faire face aux provocations des manipulateurs qui encouragent les manifestations mais soutiennent les sanctions américaines illégales :
“Nous savons qu’il y a des masses révolutionnaires face à des groupes anti-révolutionnaires, nous n’admettrons pas qu’aucun mercenaire ni aucune vente de l’empire américain ne déstabilisera notre peuple”, a-t-il ajouté.

Des collectifs, des mouvements et des organisations latino-américains ont exprimé leur soutien au peuple et au gouvernement cubains en réponse à la campagne de diffamation américaine contre l’île des Caraïbes, dénonçant les complots du secrétaire général de l’Organisation des États américains (OEA), Luis Almagro, en soutien aux actions déstabilisatrices enregistrées sur l’île des Caraïbes.

Le Mouvement d’amitié et de solidarité mutuelle Venezuela-Cuba et d’autres organisations ont répudié les tentatives déstabilisatrices contre la Révolution cubaine.

« Il y a quelques heures, des opportunistes et des hérauts du chaos sont revenus sur la scène de la communication avec une prétendue préoccupation pour Cuba et en demandant de l’aide et de la liberté. Ce sont les mêmes voix sans écho dans le cœur du noble peuple cubain, qui a été victime plus de 60 ans de blocus génocidaire imposé par l’empire nord-américain », indique un communiqué du mouvement.
Le groupe de solidarité, le Mouvement pour l’intégration et l’émancipation des droits de l’homme du Sud, l’Association civile des victimes de Caracazo et du terrorisme de l’État de la IVe République, affirment également que la principale aide dont Cuba a besoin est la révocation coercitive et unilatérale des mesures qui ne cachent que la volonté d’étouffer le peuple pour fomenter une révolte.

Le secrétaire exécutif de l’Alliance bolivarienne pour les peuples de notre Amérique-Traité commercial des peuples (ALBA-TCP), Sacha Llorenti, a condamné les actions interventionnistes contre La Havane promues par Washington.
Sacha Llorenti a également rejeté les accusations du secrétaire général de l’Organisation des États américains (OEA), Luis Almagro, en soutien aux actions déstabilisatrices enregistrées sur l’île des Caraïbes.
“Les mains de Luis Almagro, tachées de coups d’État et de sang, tentent une fois de plus de s’ingérer dans les affaires cubaines”, a averti Llorenti dans un message Twitter.