“Ce sont des barbaries injustifiables, inacceptables, moralement à rejeter. Nous exprimons notre solidarité avec les familles qui ont perdu ces personnes, en condamnant sans équivoque une telle chose qui n’a aucune compréhension dans un contexte chrétien et surtout humain”. C’est ce qu’a déclaré le patriarche latin de Jérusalem, le card. Pierbattista Pizzaballa, dans une interview accordée à Tv2000, commentant les massacres perpétrés par le Hamas, qui ont également touché des enfants.
“S’agit-il de terrorisme islamique ? Il y a quelque chose dans le monde islamique – souligne le Card. Pizzaballa – qui nourrit une telle pensée. Nous l’avons vu en Syrie et en Irak. Nous pensions qu’il n’y en aurait pas ici, mais c’est pourtant ce qui s’est passé. Il y a certainement une dimension de haine profonde de la part du Hamas envers Israël et tout ce qui est juif. Mais cela ne peut être justifié. La douleur des Palestiniens ne peut justifier une telle chose”.
“L’issue – explique Card. Pizzaballa à Tv2000 – est d’arrêter les armes et d’essayer de trouver, à temps, une solution pour ces 5 millions de personnes qui ne peuvent pas vivre en suspens sans perspectives d’avenir en tant que peuple et en tant que nation”.
Selon M. Pizzaballa, “l’escalade de l’affrontement était visible par tous. Mais une explosion d’une telle violence, d’une telle ampleur et d’une telle brutalité, personne ne l’avait prévue. Ceci, a observé le patriarche latin au micro de Vatican News, remet néanmoins sur la table une question qui avait été mise de côté : la question palestinienne, que certains pensaient peut-être avoir été archivée.Tant que la question palestinienne, la liberté, la dignité et l’avenir des Palestiniens ne seront pas pris en considération dans les formes qui s’imposent aujourd’hui, les perspectives de paix entre Israël et la Palestine seront de plus en plus difficiles”.
Il ajoute : “Il est certainement très difficile de faire des prédictions à l’heure actuelle.Il est clair que nous ne sommes pas dans une opération militaire, mais dans une guerre déclarée. Et je crains que ce ne soit une guerre très longue.Il est probable que la réponse israélienne ne se limitera pas à des bombardements, mais qu’il y aura une opération terrestre.Il est clair que nous sommes soudainement entrés dans une nouvelle phase de la vie de ce pays et des relations entre Israël et la Palestine.Si l’on peut parler de relations”.
Par conséquent, “la communauté internationale doit recommencer à s’intéresser au Moyen-Orient et à la question israélo-palestinienne avec plus d’attention qu’elle ne l’a fait jusqu’à présent.Elle doit s’efforcer d’apaiser la situation, d’amener les parties à la raison par le biais de médiations qui ne soient pas nécessairement publiques, car les médiations publiques ne fonctionneront jamais.Nous avons besoin de soutien, de condamner toute forme de violence, deIl est probable que la réponse israélienne ne se limitera pas à des bombardements, mais qu’il y aura une opération terrestre”.
Ainsi, “la communauté internationale doit recommencer à s’intéresser au Moyen-Orient et à la question israélo-palestinienne avec plus d’attention qu’elle ne l’a fait jusqu’à présent.Elle doit s’efforcer d’apaiser la situation, d’amener les parties à la raison par le biais de médiations qui ne soient pas nécessairement publiques, car les médiations publiques ne fonctionneront jamais. Nous avons besoin de soutien, de condamner toutes les formes de violence, d’isoler les violents et de travailler sans relâche à l’obtention d’un cessez-le-feu.Car, conclut M. Pizzaballa, tant que les armes parleront, il ne sera pas possible d’écouter.Car tant que les armes parleront, il ne sera pas possible d’entendre d’autres voix”.
Car tant que les armes parleront, il ne sera pas possible d’entendre d’autres voix”.
Irina Smirnova