Home ÉGLISE Le château accusateur érigé par le pg Diddi, qui continue de collectionner...

Le château accusateur érigé par le pg Diddi, qui continue de collectionner les imbéciles, s’effondre un morceau à la fois (M.F.Perfetti)

L’audience du procès sur l’immeuble londonien situé sur Sloane Avenue a débuté à 9h30 ce matin. Le premier interrogatoire fut celui de Mgr. Mauro Carlino, qui a terminé sa déposition commencée le 30 mars. Le révérend a démenti l’adjoint Promoteur de justice, avocat. Alessandro Diddì, qui a insinué la présence de Mgr Carlino à Londres le 01 mai 2019.

“Ce n’est pas vrai, rapporte-t-il en classe, même les conversations sur mon téléphone portable le démentent. J’avais pris des dispositions avec un ami pour aller en Campanie déjeuner avec des religieuses et voir le match de mon équipe préférée. Je ne suis absolument pas allé à Londres. D’ailleurs, je n’ai jamais menacé personne. Le Promoteur de Justice aurait suffi de regarder le planning du chat, vous ne pouvez pas envoyer de messages en vol”. Un certain ressentiment vient du banc des promoteurs de justice, il est évident que quelqu’un voit le château de sable tomber en morceaux.

Après le monseigneur, ce fut au tour de l’avocat suisse René Brülhart, qui expliqua à la Cour comment il était entré au Vatican et ses activités en faveur du Saint-Siège. L’ancien président de l’AIF a expliqué qu’il était lui aussi appelé, comme Mgr Carlino, à participer à l’affaire de Londres par le Député de la Secrétairerie d’Etat, qui, en réunion le 7 mars 2019, avait écrit qu’à la Sloane Avenue bâtiment de la Secrétairerie d’État avait une position de faiblesse mais il fallait absolument ne pas perdre la propriété du bâtiment. A cette occasion, Brülhart a rapporté au Député que “s’il y avait eu des éléments pour signaler une activité suspecte, cela aurait permis à l’AIF de lancer une enquête, d’établir des canaux et d’enquêter sur les flux légaux”, mais la décision appartenait uniquement et exclusivement au Secrétariat d’État du Saint-Siège. L’archevêque Edgar Peña Parra a fait le rapport, et par la suite l’Autorité de renseignement financier a pu initier un échange de notes d’information avec les autres unités de renseignement financier. L’AIF a proposé de ne pas poursuivre l’opération même si elle n’avait pas le pouvoir de bloquer ou de contrôler la Secrétairerie d’Etat, a précisé l’avocat.

Brülhart a également précisé que les audiences avec le Saint-Père et avec les supérieurs de la Secrétairerie d’État étaient fréquentes et qu’à ces occasions, ils étaient constamment informés de ce qui se passait. Les supérieurs ont toujours souhaité que les négociations se poursuivent et évitent un scandale.

L’audience s’est terminée vers 16 heures et il n’a malheureusement pas été possible d’interroger Tommaso Di Ruzza, qui sera entendu le 27 avril 2022. L’interrogatoire de S.E. Cardinal Angelo Giovanni Becciu, prévu pour le 7 avril qui a été déplacé aux 5 et 18 mai. Le 28 avril, Enrico Crasso sera interrogé. Fabrizio Tirabassi sera entendu le 19 mai et les autres le 20 mai.

Le site Silere non possum a également divulgué deux documents très importants de cette procédure. Il s’agit de la demande d’archivage formulée par Alessandro Diddì et de la disposition qui ordonne l’archivage par le juge d’instruction. Dans la reconstruction faite par le Promoteur de Justice, il est clair que Mgr Perlasca fait l’objet d’un traitement spécial injustifié, bien qu’il soit reconnu que ce prêtre a commis de graves négligences, si nous voulons les appeler ainsi.

Marco Felipe Perfetti