Erasmus+ a gagné sa bataille contre la pandémie : le bilan 2020 pour le programme de mobilité de l’UE a été positif.

La pandémie n’a pas arreté l’Eramus+ : avec 640 000 expériences d’apprentissage à l’étranger, 20 400 projets et 126 900 organisations financées, le programme de l’Union européenne pour ses jeunes se confirme l’un des piliers des politiques européennes. « Malgré la réduction de la mobilité due à la pandémie, Erasmus+ est resté l’un des programmes les plus réussis et les plus emblématiques de l’UE », a déclaré Margaritis Schinas, vice-président chargé de la promotion de notre mode de vie européen « Avec un financement de 22 millions d’EUR, nous avons traduit nos paroles en actions concrètes ».

Le rapport annuel Erasmus+ 2020 décrit donc un bilan positif pour le plus grand programme pour la mobilité des étudiants universitaires européens en 2020, tel que décrit par Schinas : « Ce rapport montre la résilience et la qualité du programme d’échanges phare de l’UE, Erasmus+ ». Mot-clé de l’Erasmus en temps de pandémie : inclusion. Au cours de l’année la plus sombre, le projet dédié aux étudiants européens a favorisé, plus que jamais, une participation accrue de jeunes en provenance de milieux défavorisés.

Le passage soudain à l’apprentissage en ligne n’a pas entravé les départs vers les universités et les écoles étrangères, en dévoilant la centralité des solutions numériques à distance pour l’enseignement et l’apprentissage, secteur pour lequel l’UE a mis à disposition 200 millions d’euros l’année dernière. La soi-disant transition numérique a permis donc à Erasmus+ d’offrir, sous une forme nouvelle et très différente, aux jeunes européens la possibilité de vivre une expérience que sans aucun doute contribuera à façonner leur avenir de travail.

Avec en total 1,7 millions de jeunes participants enregistrés depuis son lancement en 1987, Erasmus+ a – pendant ses 34 ans de vie – élargi son réseau d’opportunités : à partir des périodes d’étude, de stage et d’apprentissage à l’étranger – tant pour les étudiants de l’enseignement supérieur que de l’enseignement et de la formation professionnels – jusqu’aux échanges de jeunes et de personnel dans tous les domaines de l’éducation, de la formation et de la jeunesse, ainsi qu’aux projets dans le domaine du sport. Au fil du temps, même la géographie du programme s’est largement répandue : en 2020 on est arrivé à 34 pays participants ; tous les 27 États membres de l’UE, plus le Royaume-Uni, l’Islande, le Liechtenstein, la Norvège, la Macédoine du Nord, la Serbie et la Turquie. Comme l’a rappelé Mariya Gabriel, la commissaire chargée de l’innovation, de la recherche, de la culture, de l’éducation et de la jeunesse, Erasmus+ est en effet le symbole « de l’excellence de la coopération européenne ». Une coopération qui dépasse les frontières européennes : les activités internationales du projet dans les Balkans occidentales et en Afrique orientale et du Sud ont contribué aux priorités géopolitiques de la Commission européenne.

Arianna Barile