Nouvel appel fort du Pape en faveur des négociations de paix israélo-palestiniennes. Une pensée pour les nouveaux prêtres et le missionnaire Pettenari (S.C.)

Le pape François, qui continue à “suivre avec préoccupation, et aussi avec douleur, la situation au Moyen-Orient”, a renouvelé aujourd’hui “l’appel à ne pas céder à la logique des revendications et de la guerre, mais à laisser prévaloir les voies du dialogue et de la diplomatie, qui peuvent faire tant de choses”.

“Je prie chaque jour”, a confié François à la foule présente sur la place Saint-Pierre, “pour la paix en Palestine et en Israël et j’espère que ces deux peuples pourront bientôt cesser de souffrir. Et n’oublions pas l’Ukraine martyre, l’Ukraine martyre qui souffre tant de la guerre”.

“Aujourd’hui, a rappelé le pape François, nous célébrons la Journée mondiale de prière pour les vocations, dont le thème est “Appelés à semer l’espérance et à construire la paix”. C’est une belle occasion de redécouvrir l’Église comme une communauté caractérisée par une polyphonie de charismes et de vocations au service de l’Évangile”. “Dans ce contexte – a ajouté François – je salue chaleureusement les nouveaux prêtres du diocèse de Rome, qui ont été ordonnés hier après-midi dans la basilique Saint-Pierre. Prions pour eux!”

Toujours dans la catéchèse qui a précédé la prière mariale, François a parlé du “métier de berger” qui, “surtout à l’époque du Christ, n’était pas seulement un travail, mais toute une vie : il ne s’agissait pas d’avoir une occupation limitée dans le temps, mais de partager des journées entières, et même des nuits, avec les brebis, de vivre en symbiose avec elles. En effet, Jésus explique qu’il n’est pas un mercenaire qui ne se soucie pas des brebis, mais celui qui les connaît. Il connaît les brebis. C’est ainsi : il nous connaît, chacun d’entre nous, il nous appelle par notre nom, et quand nous nous égarons, il nous cherche jusqu’à ce qu’il nous retrouve”.

Après la prière du Regina Carli, le Pape a également salué la mémoire du Père Matteo Pettinari, “jeune missionnaire de la Consolata en Côte d’Ivoire, connu comme le “missionnaire infatigable”, qui a laissé un grand témoignage de service généreux”. “Prions pour son âme”, a-t-il demandé à l’assistance, commentant la mort dans un accident de voiture de cet ecclésiastique de 42 ans, dont 17 ans de profession religieuse et 13 ans de sacerdoce, curé d’une des deux paroisses de Dianra et directeur d’un centre de santé où l’on assistait, entre autres, les personnes en détresse psychique. Ce que l’Afrique m’a appris, c’est à vivre la vie non pas à partir des problèmes qui sont là ou qui ne sont pas là, qui sont là ou qui ne sont pas là, mais à partir des relations qui sont toujours le sel, la joie, la richesse de la vie quotidienne”, avait déclaré le père Matteo il y a quelques années dans une interview accordée à “La voce misena”, un journal du diocèse de Senigallia. “J’aime dire quand je suis à Dianra que nous avons mille problèmes mais mille et une solutions, en ce sens que les difficultés, les crises, les précarités de toutes sortes ne peuvent pas déterminer le style avec lequel nous affrontons les jours”.

Sante Cavalleri