À la fin de l’audience générale, le Pape a consacré une pensée et un appel à la célébration de la Journée de commémoration de l’Holocauste. Se souvenir de l’extermination nazie, a-t-il dit, est une condition pour un avenir de paix.
“Aujourd’hui, jour anniversaire de la libération du camp d’extermination d’Auschwitz, nous célébrons la Journée du souvenir” a lancé le Pape François à la fin de l’Audience générale ce mercredi 27 janvier. “Nous commémorons les victimes de la Shoah et tous ceux qui ont été persécutés et déportés par le régime nazi” a continué le Saint-Père à l’occasion de la Journée du souvenir de l’Holocauste.
“Se souvenir est une expression de l’humanité, se souvenir est un signe de civilisation, se souvenir est une condition pour un avenir meilleur de paix et de fraternité. Se souvenir, c’est aussi être prudent car ces choses peuvent se reproduire, à commencer par des propositions idéologiques qui veulent sauver un peuple et finissent par détruire un peuple et l’humanité. Faites attention à la façon dont ce chemin de la mort, de l’extermination et de la brutalité a commencé”.
Le Pape François a visité le camp d’Auschwitz-Birkenau en août 2016. Le silence et la prière avaient alors marqué ce déplacement. Le Souverain pontife, à pied, avait passé lentement le fameux portique du camp d’extermination nazi “Arbeit macht frei” (“le travail rend libre”). Il y avait aussi rencontré des survivants de la Shoah. D’intenses et bouleversants moments marqués aussi par le Saint-Père touchant et restant immobile face au mur des fusillés.
