Le pape François a quitté les Gemelli. Premier arrêt S. Maria Maggiore. Et merci aux journalistes

“Je suis encore vivant. Je n’ai pas eu peur » : le pape François quitte les Gemelli di Roma en souriant et n’hésite pas à répondre aux questions des journalistes. Le Souverain Pontife a rappelé les médecins et infirmières qui travaillent à la Polyclinique, “ils sont un spectacle” et a salué leur activité d’assistance aux patients.

Les journalistes ont également dit merci : « J’ai suivi les reportages, vous avez bien écrit. J’ai lu Le Messager. Bravo, bravo et merci.”

Puis il repensa à la mort : “Je me souviens des paroles d’une personne plus âgée que moi qui m’a dit ‘Je n’ai pas vu la mort, mais je l’ai vue venir… C’est moche hein'”. Un pape, comme en témoignent les photos diffusées ces dernières 24 heures, qui souriait déjà et affichait confiance en lui.

Dès vendredi matin, il était clair que l’état du pape n’était pas préoccupant. L’une des dernières notes publiées par le Bureau de Presse du Vatican par l’intermédiaire de son directeur Matteo Bruni précise : « François, après s’être réuni en prière dans la petite chapelle de son appartement privé, a reçu l’Eucharistie ». En quittant les Gemelli, le Pontife a été accompagné de grands applaudissements de la part des personnes présentes.

François n’a jamais fait mystère de ses maux, sauf en 2021, pour une opération de la cataracte, tenue secrète puis révélée par le pape lui-même. Mais depuis son élection au trône papal, il y a eu une vague de rumeurs sur la santé du Saint-Père.

Devant les journalistes, le pape a rappelé sa visite au service d’oncologie pédiatrique et de neurochirurgie infantile, apportant des cadeaux de Pâques aux jeunes patients et s’arrêtant également pour baptiser Miguel Angel, âgé de quelques jours. “C’était la chose la plus cool”, a-t-il avoué.

Le pape en a profité pour exprimer sa gratitude au personnel hospitalier, soulignant “leur abnégation et leur esprit de service » et adressant « une pensée à tous ceux qui contribuent à soulager les maux physiques et les angoisses de ceux qui, chaque jour, ils sont appelés à témoigner de la croix du Christ”.

Edoardo Izzo