“Permettez-moi, en tant qu’aîné, de partager avec vous, jeunes, un rêve que je porte en moi : c’est le rêve de la paix, le rêve de jeunes qui prient pour la paix, vivent en paix et construisent un avenir de paix”. Au Parque Tejo, devant plus d’un million et demi de jeunes massés sur le delta qui projette Lisbonne dans l’Atlantique avec le fantasmagorique pont Vasco De Gama, François a confié son rêve de paix, et a ajouté : “Par l’Angélus, nous remettons entre les mains de Marie, Reine de la Paix, l’avenir de l’humanité”. “En rentrant chez vous, continuez à prier pour la paix”. “Vous êtes un signe de paix pour le monde, un témoin de la façon dont les nationalités, les langues et les histoires peuvent s’unir plutôt que se diviser. Vous êtes l’espoir d’un monde différent. Merci pour cela. En avant !”
“Nous accompagnons de nos pensées et de nos prières ceux qui n’ont pas pu venir à cause des conflits et des guerres. Ils sont si nombreux dans le monde”, a-t-il repris à la fin du rite de clôture des JMJ, qui revenaient en Europe quatre ans après l’événement de Panama.
En pensant à ce continent, je ressens une grande douleur pour la chère Ukraine, qui continue à souffrir énormément”, a poursuivi François, qui a également adressé “un salut aux jeunes qui n’ont pas pu être présents, mais qui ont participé à des initiatives organisées dans leur pays par les Conférences épiscopales et les diocèses ; je pense, par exemple, aux frères et sœurs subsahariens rassemblés à Tanger”.
Puis est venu “le moment que tout le monde attend, l’annonce de la prochaine étape du voyage”, a déclaré le Pape. “Mais avant de vous dire dans quelle ville se dérouleront les prochaines JMJ, je vous dis : venez en 225 à Rome pour célébrer ensemble le Jubilé des jeunes ! “Les prochaines Journées Mondiales de la Jeunesse – a-t-il poursuivi – auront lieu en Asie, en Corée du Sud, à Séoul”, a révélé le Pape : “Et donc, en 2027, des frontières occidentales de l’Europe, les JMJ se déplaceront vers l’Extrême-Orient. C’est un beau signe de l’universalité de l’Eglise et de la fraternité dont vous êtes les témoins”.
“Vous êtes un signe de paix pour le monde, un témoignage de ce que les nationalités, les langues et les histoires peuvent unir plutôt que diviser”, a souligné François à l’issue du plus grand rassemblement après les années Covid qui l’ont fait reporter. Vous êtes l’espoir d’un monde différent. Je vous en remercie. En avant !
Parmi les différents “obrigado” prononcés par le Pape, figure également celui “à nos grands-parents, qui avec leur foi nous ont transmis l’horizon de la vie, qui sont nos racines”. Enfin, “un dernier obrigado, le plus grand” : “Nous l’adressons à deux personnes spéciales, aux principaux protagonistes de cette rencontre. Ils ont été ici avec nous, mais ils sont toujours avec nous, ils ne perdent pas de vue nos vies et les aiment comme personne d’autre : obrigado a Te, Signore Gesù ; obrigado a te, Madre nostra Maria, nous vous prions avec joie”.
“N’ayez pas peur, n’ayez pas peur : c’est une parole qui revient souvent dans la Bible”, a souligné François en passant : “Ce sont les dernières paroles que Jésus prononce aux disciples lors de la Transfiguration : n’ayez pas peur”. Puis les paroles d’espérance adressées à chacun : “A vous, jeunes, qui cultivez de grands rêves mais qui êtes souvent assombris par la peur de ne pas les voir se réaliser ; à vous, jeunes, qui pensez parfois que vous n’y arriverez pas ; à vous, jeunes, tentés en ces temps de vous décourager, de vous juger inadéquats ou de cacher votre douleur en la masquant par un sourire ; à vous, jeunes, qui voulez changer le monde et lutter pour la justice et la paix ; à vous, jeunes, qui faites des efforts et faites preuve d’imagination mais qui sentez que cela ne suffit pas ; à vous, jeunes, dont l’Église et le monde ont besoin comme d’une terre de pluie ; à vous, jeunes, qui êtes le présent et l’avenir ; oui, à vous, jeunes, Jésus dit : “N’ayez pas peur ! N’ayez pas peur ! ‘. Dans un moment de silence, que chacun se répète dans son cœur : “N’ayez pas peur”. Chers jeunes, je voudrais regarder chacun de vous dans les yeux et lui dire : “N’ayez pas peur !
“Mais je vous dis quelque chose de beaucoup plus beau : Jésus lui-même vous regarde en ce moment, il vous regarde, il vous connaît, les joies et les peines, les succès et les échecs, le cœur de chacun de vous Et aujourd’hui il vous dit, ici à Lisbonne, dans cette JMJ : “N’ayez pas peur, n’ayez pas peur””.
S.C.
