Cop26. Via les peuples autochtones et aussi 100 milliards pour les pays pauvres. Une vraie trahison. A part l’Inde et la Chine !

“Nous voyons des pays riches refuser de donner aux pays en développement des financements pour l’adaptation, les pertes et dommages et les ambitions de croissance. Nous avons besoin de plus d’engagements de la part des pays développés pour fournir des fonds aux pays en développement”, a dénoncé le représentant de la Bolivie lors de la plénière de la Cop26.

Alors que le récit tentatives officielles de blâmer l’Inde (et, pourquoi pas?, aussi la Chine) la responsabilité d’un échec partiel (présumé) de la Cop26 en ce qui concerne la question des émissions pour l’atténuation du document final de “l’élimination progressive” à la “réduction progressive” de l’utilisation de fossiles. Alors que rien n’est dit sur la sortie de la délégation des peuples indigènes qui ont vu s’évanouir l’aveu de responsabilité des pays déjà colonialistes dans les génocides des indigènes. Ni en ce qui concerne l’indemnité qui a été annulée.

“Une trahison manifeste des nations riches (États-Unis, UE et Royaume-Uni) envers les communautés vulnérables des pays pauvres”, a commenté Tasneem Essop, directeur exécutif de Climate Action Network, une coalition internationale de plus de 1 500 ONG dans 130 pays, au journal britannique Guardian.

“En bloquant la proposition Aosis du G7 + Chine – a expliqué Essop – qui représente 6 milliards de personnes, sur la création d’une institution de Glasgow pour le financement des pertes et dommages, les pays riches ont une nouvelle fois démontré leur manque total de solidarité et de responsabilité envers protéger ceux qui subissent les pires impacts du climat. Nous exhortons les pays en développement à agir dans l’intérêt de leurs citoyens et à faire face avec force aux intimidateurs”.

Tomas Insua, président du Mouvement Laudato Si’, commentant les questions les plus importantes à Vatican News met également l’accent sur la question du fonds de 100 milliards pour les pays pauvres: “C’est une promesse faite en 2009 mais jamais tenue. Les pays riches ont plus de responsabilité historique et doivent aider les pauvres qui, paradoxalement, sont les plus touchés par la crise climatique”.

En plus des aides à la transition, il y a aussi celles nécessaires à la « réparation des dommages”, explique le président du Mouvement Laudato Si’. “Les pays pauvres demandent à pouvoir faire face aux dégâts causés par la crise, par exemple au moment où l’agriculture de Madagascar est dévastée par la sécheresse ». “Nous voulons un accord conforme à la science et à la justice, autrement dit conforme à Laudato si'”, conclut l’Insua.