“Ici, dans les années d’après-guerre, notre cinéma racontait la vie des familles italiennes, d’abord les épreuves, puis le travail et enfin l’enthousiasme. Aujourd’hui, nous célébrons ici avec l’approbation du PNR ce que j’espère être l’aube de la reprise de l’Italie”. Mario Draghi a cité le néoréalisme pour affirmer que l’adoption aujourd’hui de l’approbation du PNRR représente un événement d’époque qui rappelle le Plan Marshall d’après-guerre. Le premier ministre, lors d’une conférence de presse avec Ursula Von der Leyen dans les studios de Cinecittà, se montre optimiste : « Le lieu choisi pour cette cérémonie est très symbolique. L’événement d’époque est déterminé – selon Draghi – non seulement par le montant des financements européens pour la relance : l’Italie disposera de 191,5 milliards d’euros, dont 69 milliards non remboursables, autant que pour la qualité des investissements qui seront réalisés (l’argent bien dépensé et honnêtement », a-t-il dit) et surtout parce que le PNRR s’accompagnera de réformes : à l’avenir celle de la justice arrivera en Conseil des ministres. « D’ici juin, nous présenterons un projet de loi pour la réforme des marchés publics et des concessions. La réforme de la concurrence aura lieu en juillet. Ce sont les premiers blocs de la réforme. L’idée est d’avancer à vitesse maximale”.
Pour Von der Leyen “c’est une opportunité unique dans la vie”. L’UE donne son feu vert au Pnrr italien pour accéder au Fonds de relance. Après 16 mois de pandémie, de mort et de récession, les 27 pays de l’UE décident de créer un fonds et de le dépenser pour redémarrer l’Europe. Selon la Commission européenne, le plan favorisera une augmentation du PIB comprise entre 1,5% en 2021 et 2,5% en 2026.
