Paix pour l’Ukraine et Gaza. Le pape François appelle à des “gestes qui rendent les négociations possibles” (S.C.)

Face à la menace imminente d’escalades qui risquent de nous conduire à une troisième guerre mondiale, nous avons besoin de “gestes qui rendent les négociations possibles”. Le pape François en est convaincu, qui après la prière du Regina Caeli a renouvelé aujourd’hui son appel à la paix. “Que notre prière pour la paix, une paix juste et durable, en particulier pour l’Ukraine tourmentée et pour la Palestine et Israël, n’échoue pas”, a-t-il demandé aux fidèles présents sur la place Saint-Pierre. “Que l’Esprit du Seigneur ressuscité illumine et soutienne tous ceux qui travaillent à faire baisser la tension et à encourager les gestes qui rendent possibles les négociations”, a prié la Franceco à haute voix. Que le Seigneur donne aux dirigeants la capacité de s’arrêter un peu pour négocier, négocier”.

“Hier, a rappelé le pape, c’était la Journée internationale du sport au service du développement et de la paix. Nous savons tous – a-t-il ajouté – combien la pratique d’un sport peut éduquer à une socialité ouverte, solidaire, sans préjugés. Mais pour cela, nous avons besoin de dirigeants et d’entraîneurs qui ne cherchent pas seulement à gagner ou à faire de l’argent. Promouvons un sport – c’était l’invitation de François – qui favorise l’amitié sociale et la fraternité !

Le deuxième dimanche de Pâques, le pape a invité la foule présente sur la place Saint-Pierre à prier également pour “les personnes décédées dans l’accident du bus qui a quitté la route en Afrique du Sud il y a quelques jours”. “Nous prions pour eux et pour leurs familles”, a-t-il déclaré en référence à ce qui s’est passé dans la province de Limpopo, la plus septentrionale du pays de Nelson Mandela. Pour des raisons encore inconnues, le bus, qui traversait le pont Mmamatlakala, est sorti de la route, a franchi les barrières de protection, a fait une chute de plus de 50 mètres et a pris feu. L’incendie n’a laissé aucune chance aux passagers dont les corps carbonisés ont été retrouvés à l’extérieur et à l’intérieur du véhicule. Il n’y a qu’un seul survivant, un garçon de huit ans. Le groupe de pèlerins se rendait du Botswana voisin à la ville de Moria, où un pèlerinage populaire a lieu à Pâques.

Sante Cavalleri