Luca Attanasio ainsi que son garde du corps italien, Vittorio Iacovacci, et le chauffeur congolais de son véhicule ont été tués ce 22 février au matin dans une attaque dans le parc national des Virunga, près de Goma, dans la région du Nord-Kivu dans l’est de la RDC. Selon les premières informations, l’attaque meurtrière du convoi de l’ONU dans lequel se trouvait le jeune ambassadeur italien en République démocratique du Congo serait le fait du principal groupe de rebelles rwandais de l’ethnie Hutu, responsables du génocide au Rwanda. L’ambassadeur italien de 43 ans, père de trois filles, est mort des suites de ses blessures par balles à l’hôpital de Goma.
Alors que les deux voitures en déplacement pour le Programme alimentaire mondiale des Nations-Unies voyageait sans escorte, la Préfecture de Rome a ouvert une enquête pour “faire toute la lumière sur cette ignoble attaque qui a pris la vie de deux serviteurs de l’Etat” italien a réagi Luigi Di Maio, le ministre des Affaires étrangères italiennes. Le convoi traversait une des zones les plus dangereuses du continent africain en raison de la présence de centaines de milices à la frontière avec le Rwanda et l’Ouganda.
La Conférence des évêques italiens (CEI) a exprimé son “deuil profond pour la mort tragique” des deux Italiens et le chauffeur, déplorant cette attaque violente. “Rappelons les mots du Pape François dans son message pour la Journée mondiale de la paix en 2017: ‘la violence n’est pas un remède pour notre monde brisé’. Nous faisons part de notre proximité avec les familles des victimes et les assurons de nos prières” ont assuré les évêques italiens.
