Une autre attitude “néfaste est le cléricalisme”, car “le cléricalisme c’est se mettre à la place de Jésus. Un cléricalisme qui ôte la liberté et la foi des croyants. Le cléricalisme, c’est une mauvaise maladie de l’Église” a expliqué le Souverain pontife. Ce qui nous empêche de rencontrer Jésus, c’est aussi “l’esprit mondain”, “quand la foi, la pratique religieuse deviennent mondanités”. “Pensons aux célébrations de certains sacrements, dans certaines paroisses: il y a tant de mondanités ! Et la grâce de la présence de Jésus n’est pas bien comprise”.
Dans tous ces comportements, l’attachement à la richesse, l’acédie, la rigidité, les mondanités, le cléricalisme, les idéologies, a conclu le Pape, “la liberté fait défaut, et sans liberté on ne peut pas suivre Jésus”. Parfois, c’est vrai, “la liberté va plus loin et on dérape”, mais “le pire est de déraper avant” de commencer le chemin vers Jésus.
À la fin de l’homélie, le Pape a prié le Seigneur de “nous éclairer pour voir s’il y a en nous la liberté” d’aller à sa rencontrer et “devenir les brebis de son troupeau”.