Gaza. La balle qui a touché l’hôpital provenait du nord-est et non du sud-ouest de la bande, comme le prétend Tel-Aviv

Palestinians look at the site of the explosion at al-Ahli hospital in Gaza City, Wednesday, Oct. 18, 2023. (AP Photo/Abed Khaled)

La chaîne de télévision britannique Channel 4 a mené une enquête dans laquelle elle affirme que les preuves fournies par Israël concernant la responsabilité du Hamas dans l’attentat à la bombe contre l’hôpital de Gaza sont fausses.

Dans son enquête, Channel 4 révèle qu’une étude menée par des experts montre que la direction de la balle qui a touché l’hôpital ne correspond pas à celle alléguée par l’armée israélienne.
Selon Channel 4, en analysant l’image du point d’impact, la balle provenait du nord-est et non du sud-ouest de la bande de Gaza, comme le prétend Tel Aviv, et n’a donc pas pu être tirée par les Palestiniens.

En outre, la conversation qu’Israël dit avoir interceptée entre deux membres du Hamas et dans laquelle ces derniers affirment avoir commis l’attentat s’est révélée fausse.
Le Hamas a indiqué que, quelques jours avant l’attentat, il avait reçu l’ordre d’évacuer l’hôpital en prévision de l’attentat. Les autorités israéliennes ont également contacté les directeurs de 21 hôpitaux dans les gouvernorats de Gaza et du nord (à savoir les hôpitaux Al-Awda, indonésien, Kamal Adwan, koweïtien, Al-Quds et baptiste), leur demandant d’évacuer immédiatement les installations car elles se trouvent dans la zone opérationnelle de l’armée.
Les experts de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) sont parvenus à la même conclusion que Channel 4.

Expertos de la ONU responsabilizaron a “Israel” del ataque contra el hospital baptista de Gaza, informó el corresponsal de Al Mayadeen en Ginebra.
Según el comunicado emitido por los expertos de la ONU, el bombardeo tuvo lugar tras dos advertencias emitidas por las autoridades israelíes en las que se pedía la evacuación completa del centro sanitario ante la posibilidad de que fuera bombardeado.

El comunicado también condena los ataques indiscriminados contra hospitales y escuelas como crímenes contra la humanidad. Según el comunicado emitido, el asedio total impuesto a Gaza, las órdenes de evacuación, el realojamiento forzoso de sus residentes y la privación de asistencia básica a la población civil constituyen una violación del derecho internacional humanitario y del derecho penal internacional.
Por su parte, Amnesty Internacional confirma que Israel ha cometido “crímenes de guerra” al bombardear zonas residenciales aniquilando a familias enteras en la Franja de Gaza.
“Nuestra investigación concluye que hay pruebas irrefutables de crímenes de guerra en la campaña de bombardeos israelí que deben investigarse urgentemente”, informó el viernes Agnes Callamard, secretaria general de Amnesty Internacional.

En documentant cinq attaques israéliennes illégales et aveugles sur l’enclave côtière palestinienne entre le 7 et le 12 octobre, qui ont causé de terribles destructions et, dans certains cas, éliminé des familles entières, l’agence non gouvernementale de défense des droits de l’homme a conclu que les forces israéliennes ont violé le droit humanitaire international, entre autres violations, en ne prenant pas les précautions nécessaires pour protéger la population civile.
Malgré tout cela, les États-Unis ont décidé, et ont donc été suivis par leurs sujets, y compris l’Italie, qu’Israël a le droit de se défendre et que, par conséquent, s’il y a des morts civiles, elles doivent être considérées comme des effets secondaires. Lorsque, par exemple, Amnesty International émet des jugements sur la violation des droits de l’homme à Cuba, en Chine, en Iran, pour ne citer que quelques pays qui n’ont pas décidé de suivre les directives de Washington, ces jugements sont considérés comme de l’or en barre, alors que lorsqu’ils dénoncent Israël, aucune des nations qui se disent libres et démocratiques ne les prend en considération.

Par ailleurs, les Etats-Unis ont annoncé, à propos du bombardement de l’hôpital de Gaza, qu’ils n’avaient pas du tout l’intention de lancer une enquête internationale pour connaître la vérité, car pour eux il est certain que ce sont les militants du Hamas qui ont lancé le missile sur l’hôpital.

Andrea Puccio – www.occhisulmondo.info