“En raison de la situation mondiale en cours et en accord avec les autorités et l’Eglise locales, le voyage apostolique annoncé à Malte a été reporté à une date qui reste à définir”, a indiqué le 23 mars Matteo Bruni, directeur de la Salle de presse du Saint-Siège, évoquant l’épidémie qui a causé des centaines de milliers de victimes dans le monde.
Le logo de ce premier voyage du Pape annoncé pour cette année, montre des mains tournées vers la croix, sortant d’une embarcation à la merci des vagues. Les mains représentent un signe d’accueil chrétien envers son prochain et l’aide à ceux qui sont dans la difficulté, abandonnés à leur destin. La barque en bois rappelle le dramatique récit du naufrage de l’Apôtre Paul sur l’île de Malte (Ac 27,27-44) et à l’accueil réservé par les Maltais à l’Apôtre et aux naufragés (At 28,1-10).
L’exemple de l’accueil maltais
Le thème de cette visite papale devait être un verset extrait de ce texte: “Ils nous témoignèrent une humanité peu commune” (Ac 28, 2).
L’Eglise maltaise a récemment affirmé que les évêques de Malte, encouragés par les respectueuses paroles du Pape au sujet des Maltais, qui exhortait “les catholiques à accueillir les migrants comme les Maltais ont accueilli pour la première fois Saint Paul” (depuis saint patron de l’île), ont à nouveau invité le Saint-Père à venir visiter les îles maltaises.
La Pape François a ainsi accepté et se devait se rendre fin mai sur l’archipel. Il devait visiter Malte et Gozo. Un archipel a large majorité catholique.
Ces dernières trente années, Malte a eu droit à trois voyages apostoliques : Saint Jean-Paul II s’y est rendu deux fois, en 1990 et 2001, lors de la béatification de Dun Ġorġ Preca, Soeur Adeodata Pisani et le bienheureux Nazju Falzon, et le Pape Benoît XVI en 2010.
