Le pape François prie Marie pour “la paix en Ukraine, la paix en Palestine et en Israël, et dans toutes les terres blessées par les guerres. Nous demandons la paix, que les cœurs soient apaisés”

“Cet après-midi, je me rendrai d’abord à Santa Maria Maggiore, puis à la Piazza di Spagna pour prier la Vierge. Je demande à tous, en particulier aux fidèles de Rome, de s’associer spirituellement à ces gestes de confiage à notre Mère, en priant en particulier pour la paix, la paix en Ukraine, la paix en Palestine et en Israël, et dans toutes les terres blessées par les guerres. Nous demandons la paix, que les cœurs s’apaisent, qu’il y ait la paix”. Telles ont été les paroles du Pape après l’Angélus de la fête de l’Immaculée Conception, prononcé depuis la fenêtre de la troisième loggia du Palais apostolique, après deux semaines au cours desquelles, en raison d’une bronchite, il avait renoncé à prier en collation depuis la Casa Santa Marta.

Le Pape a également annoncé aujourd’hui que “les 25 et 26 mai prochains, nous célébrerons à Rome la première Journée mondiale de l’enfance”. Cette initiative, parrainée par le Dicastère pour la culture et l’éducation, répond à la question suivante : quel monde voulons-nous transmettre aux enfants qui grandissent ? Comme Jésus, nous voulons mettre les enfants au centre et prendre soin d’eux”.

Dans la catéchèse qui a précédé cette annonce et l’appel à la paix, le Souverain Pontife s’est arrêté sur le message de la Vierge qui “a été surprise, frappée, troublée : elle a été étonnée de s’entendre appeler pleine de grâce – la Vierge est humble – c’est-à-dire remplie de l’amour de Dieu”. “C’est une attitude noble : savoir s’étonner des dons du Seigneur, ne jamais les considérer comme acquis, apprécier leur valeur, se réjouir de la confiance et de la tendresse qu’ils apportent”, a déclaré François, pour qui “il est également important de témoigner de cet étonnement devant les autres, en parlant avec humilité des dons de Dieu, du bien reçu, et pas seulement des problèmes quotidiens. Être plus positif. Nous pouvons nous demander : est-ce que je peux m’émerveiller devant les œuvres de Dieu ? Est-ce qu’il m’arrive de m’émerveiller et de le partager avec quelqu’un ? Ou bien est-ce que je cherche toujours les mauvaises choses, les choses tristes ?

De Marie, a-t-il ajouté, vient aussi un témoignage essentiel “de la fidélité dans les choses simples”. “L’Évangile, avant l’Annonciation, a rappelé le Pape, ne dit rien sur Marie. Il nous la présente comme une simple jeune fille, apparemment comme beaucoup d’autres qui vivaient dans son village. Une jeune fille qui, précisément à cause de sa simplicité, a gardé pur ce Cœur Immaculé avec lequel, par la grâce de Dieu, elle a été conçue. Et cela aussi est important, parce que pour accueillir les grands dons de Dieu, il est décisif de savoir chérir ceux qui sont plus quotidiens et moins apparents”.

“C’est précisément par la fidélité quotidienne au bien – a souligné le Souverain Pontife – que la Vierge a laissé croître en elle le don de Dieu ; c’est ainsi qu’elle s’est entraînée à répondre au Seigneur, à lui dire “oui” de toute sa vie. C’est pourquoi, a-t-il souligné, nous nous demandons : “Je crois que l’important, dans les situations quotidiennes comme dans le cheminement spirituel, c’est la fidélité à Dieu”.
dans le cheminement spirituel, c’est la fidélité à Dieu ? Et si je crois cela, est-ce que je trouve le temps de lire l’Évangile, de prier, de participer à l’Eucharistie et de recevoir le pardon sacramentel, de faire un geste concret de service gratuit ? Ce sont ces petits choix quotidiens, des choix décisifs pour accueillir la présence du Seigneur”.

“Que Marie Immaculée nous aide à nous émerveiller des dons de Dieu et à y répondre chaque jour avec une générosité fidèle”, a-t-il conclu.

Sante Cavalleri