«Je me joins à la préoccupation unanime pour la situation en Afghanistan, je vous demande de prier avec moi le Dieu de la paix, afin que la clameur des armes cesse et que des solutions soient trouvées à la table du dialogue. Ce n’est qu’ainsi que les tourmentés population de ce pays, hommes, femmes, personnes âgées et enfants pourront rentrer chez eux, vivre en paix et en sécurité dans le plein respect mutuel». Jusqu’aux pariles du pape François François après l’Angélus devant les fidèles réunis place Saint-Pierre, bravant la chaleur de ce 15 août enflammé.
«Au cours des dernières heures, un fort tremblement de terre s’est produit en Haïti, faisant de nombreux morts, blessés et des dégâts matériels considérables. Je souhaite exprimer ma proximité avec ces chères populations durement touchées par le séisme», a poursuivi François. «En élevant mes prières au Seigneur pour les victimes, j’adresse ma parole d’encouragement aux rescapés, en espérant que l’intérêt participatif de la communauté internationale se portera vers eux. La solidarité de tous pourra atténuer les conséquences de la tragédie. prions ensemble. Notre-Dame pour Haïti», a-t-il ajouté.
«Je souhaite adresser une pensée à ceux qui passent ces journées d’août dans les différents lieux de villégiature. Je leur souhaite sérénité et paix», a conclu le Pape après l’Angélus.
«Cependant, je ne peux pas oublier – a-t-il ajouté – ceux qui ne peuvent pas partir en vacances, ceux qui restent au service de la communauté pour servir, et aussi ceux qui se retrouvent dans des conditions défavorisées, aggravées par la chaleur extrême et la fermeture de certains services pour les vacances. Je pense surtout aux malades, aux personnes âgées, aux prisonniers, aux chômeurs, aux réfugiés, et à tous ceux qui sont seuls ou en difficulté. Que Marie étende sur chacun sa protection maternelle».
Dans la catéchèse précédant la prière mariale traditionnelle et les appels à la solidarité, Bergoglio a expliqué que l’humilité est le secret pour atteindre le Ciel. “Dieu ne nous exalte pas pour nos dons, pour nos richesses et notre savoir-faire, mais pour l’humilité. Dieu élève ceux qui s’humilient, ceux qui servent. Marie, en effet, ne s’attribue que le titre de servante».
«Il ne dit plus rien sur lui-même, il ne cherche rien d’autre pour lui-même. Aujourd’hui alors on peut se demander: en quoi suis-je humble ? Est-ce que j’essaie d’être reconnu par les autres, de m’affirmer et d’être loué ou est-ce que je pense servir? Je sais écouter, comme Marie, ou est-ce que je veux juste parler et recevoir de l’attention? Puis-je me taire, comme Maria, ou est-ce que je discute toujours? Puis-je prendre du recul, désamorcer les querelles et les disputes ou est-ce que j’essaye juste exceller? Marie, dans sa petitesse, conquiert d’abord les cieux».
Bref, «le secret de sa réussite réside justement dans le fait de se reconnaître petite, dans le besoin. Avec Dieu, seuls ceux qui se reconnaissent comme rien peuvent tout recevoir. Seuls ceux qui se vident d’eux-mêmes sont comblés par Lui. Et Marie est le «plein» de grâce «précisément à cause de son humilité. Pour nous aussi, l’humilité est le point de départ, le début de notre foi».