Le pape François se souvient de la terrible explosion survenue dans le port de Beyrouth. “Le Liban est un message”

“Le 4 août prochain, a déclaré le Pape François après l’Angélus, cela fera trois ans que s’est produite l’explosion dévastatrice dans le port de Beyrouth.
Je renouvelle ma prière pour les victimes et leurs familles, qui sont à la recherche de la vérité et de la justice, et j’espère que la crise complexe au Liban pourra trouver une solution digne de l’histoire
et des valeurs de ce peuple. N’oublions pas que le Liban est aussi un “message”.

L’attentat de Beyrouth a été l’une des plus grandes explosions non nucléaires de l’histoire. Elle a fait 218 morts de 22 nationalités différentes et des milliers de blessés, détruisant une partie de la capitale libanaise. Depuis, la corruption et la crise économique et politique ont empêché les enquêtes sur les causes et les responsables d’avancer. Et les responsables n’ont toujours pas été identifiés.

L’explosion d’un entrepôt de nitrate d’ammonium abandonné dans le port de Beyrouth a provoqué l’une des pires catastrophes de l’histoire du Liban.
Le carnage a été causé par l’onde de choc, ressentie jusqu’à Chypre et enregistrée par des sismographes à l’autre bout du monde.

L’accident s’est produit dans l’entrepôt 12 du port de Beyrouth, une longue caserne semi-abandonnée que les autorités portuaires utilisaient pour stocker les matériaux saisis. Pendant six ans, quelque 2 000 tonnes de nitrate d’ammonium, un composé commun utilisé pour les engrais et les explosifs, avaient été stockées dans l’entrepôt.
Le nitrate avait été saisi sur un navire abandonné et personne ne s’y était intéressé depuis. Dans le même entrepôt se trouvaient également plusieurs caisses de feux d’artifice réquisitionnées à la douane.

S.C.