Le référendum sur le meurtre de la partie consentante est irrecevable. Pour la CEI “a confirmé un choix incontournable pour protéger la vie”

La Cour constitutionnelle a déclaré la question référendaire sur l’euthanasie irrecevable “parce que, à la suite de l’abrogation, même partielle, de la loi sur le meurtre de la personne consentante, à laquelle la question vise, la protection minimale constitutionnellement nécessaire de la vie humaine ne serait pas préservée, en général, et avec une référence particulière aux faibles et vulnérables “. Palazzo della Consulta le fait savoir : la sentence sera déposée dans les prochains jours et représente la première décision importante prise sous la présidence de Giuiano Amato (dans le fofo).

“La Cour constitutionnelle, par sa décision d’aujourd’hui, a confirmé que l’abrogation, bien que partielle, de la loi sur le meurtre de la partie consentante est contraire au principe de” protection minimale constitutionnellement nécessaire de la vie humaine, en général, et en particulier en ce qui concerne les personnes faibles et vulnérable”. C’est ce qu’a indiqué la présidence de la CEI dans une note. “En attendant le dépôt de la sentence, nous prenons acte – affirment les évêques italiens – en faveur de ce prononcé. C’est une invitation très spécifique à ne jamais marginaliser l’engagement de la société, dans son ensemble, à offrir le soutien nécessaire pour surmonter ou atténuer la situation de souffrance ou de privation”.

Dans le commentaire de la sentence, la CEI rappelle que “le pape François, lors de l’audience du mercredi 9 février, a tenu des propos clairs : ‘La vie est un droit, pas la mort, qui doit être acceptée, non administrée. Et ce principe éthique concerne tout le monde, pas seulement les chrétiens ou les croyants. Il faut accorder plus d’attention à ceux qui, dans des conditions de fragilité ou de vulnérabilité, demandent à être traités avec dignité et accompagnés avec respect et amour”.