“Nous pensons à la Palestine, à Israël, à l’Ukraine. Que l’Enfant Jésus insuffle l’humanité dans le cœur des hommes !” Pape : “Le style de Dieu est la bonté” (S.C.)

“Nous sommes proches de nos frères et sœurs qui souffrent de la guerre : nous pensons à la Palestine, à Israël, à l’Ukraine. Nous pensons aussi à ceux qui souffrent de la misère, de la faim, de l’esclavage. Que le Dieu qui a pris pour lui un cœur humain insuffle l’humanité dans le cœur des hommes !” C’est ce qu’a déclaré le pape François à l’Angélus, au lendemain de l’abandon par l’ONU de son appel à un cessez-le-feu à Gaza, où 27 000 personnes ont trouvé la mort.

Le pape a également tenu à encourager “les citoyens italiens qui vivent dans des territoires officiellement reconnus comme hautement contaminés et qui attendent depuis longtemps leur récupération”, dont une délégation était présente sur la place Saint-Pierre. “J’exprime ma solidarité avec ces populations et j’espère que leur voix sera entendue”, a déclaré le souverain pontife.

“A vous tous, a-t-il ajouté en s’adressant aux 15.000 fidèles présents devant la crèche, qui célèbre également cette année le 800ème anniversaire de la présentation de la Nativité par Saint François, je vous souhaite un bon dimanche et une nuit de Noël dans la prière, dans la chaleur de l’affection et dans la sobriété. Permettez-moi une recommandation : ne confondons pas fête et consommation ! Vous pouvez – et en tant que chrétiens vous devez – célébrer dans la simplicité, sans gaspiller, et en partageant avec ceux qui n’ont pas le nécessaire ou qui manquent de compagnie. Et n’oubliez pas de prier pour moi”.

Dans sa catéchèse, François a évoqué “l’ombre qui protège Marie” et sa grossesse dans la Palestine ensoleillée de l’époque : “Dieu, a-t-il commenté, agit toujours comme un amour bienveillant qui embrasse, qui féconde, qui garde, sans faire violence, sans blesser la liberté”. Selon François, c’est “la manière d’agir de Dieu” qui “aime de cette manière et nous appelle à faire de même : accueillir, protéger, respecter les autres”.

Voici donc les recommandations du Pape pour un Noël chrétien : “Pensons à tous, pensons à ceux qui sont marginalisés, à ceux qui, en ces jours, sont loin de la joie de Noël. Pensons à tous avec la bonté de Dieu. Souvenez-vous de ce mot: la bonté de Dieu. Et demandons-nous alors, la nuit de Noël: est-ce que je veux, est-ce que je veux me laisser envelopper par l’ombre de l’Esprit Saint, par la douceur et la mansuétude de Dieu, par la bonté de Dieu, en lui faisant de la place dans mon cœur, en m’approchant de son pardon, de l’Eucharistie? Et puis: pour quelles personnes seules et dans le besoin pourrais-je être une ombre qui restaure, une amitié qui console? Marie, conclut-il, aide-nous à être ouverts, accueillants à la présence de Dieu qui, avec douceur, vient nous sauver”.

Sante Cavalleri