Pape François: “regardez davantage les périphéries et écoutez le cri des plus petits”

foto IPP/zumapress/Jason Franson Maskwacis, Alberta, Canada 25-07-2022 papa francesco durante la messa con i nativi indigeni nella foto papa francesco WARNING AVAILABLE ONLY FOR ITALIAN MARKET

“Chers frères et sœurs indigènes, je suis également venu en pèlerin pour vous dire combien vous êtes précieux pour moi et pour l’Église. Je veux que l’Église soit entrelacée avec vous, comme serrés et unis sont les fils des bandeaux colorés que tant d’entre vous portent”. C’est ce qu’a déclaré le pape François dans l’homélie de la messe célébrée avec la communauté autochtone canadienne au lac Sant’Anna à l’occasion du pèlerinage du lac Sainte-Anne.

“Que le Seigneur – a dit le Pape – nous aide à avancer dans le processus de guérison, vers un avenir toujours plus guéri et renouvelé. Je pense que c’est aussi le souhait de vos grands-mères et de vos grands-parents. Les grands-parents de Jésus, les saints Joachim et Anne, bénissent notre voyage”.

“Trop souvent – observe François – nous nous laissons guider par les intérêts de quelques-uns qui se portent bien. Nous devons regarder davantage les périphéries et écouter le cri des plus petits ; savoir écouter la douleur de ceux qui, souvent en silence, crient dans nos villes surpeuplées et dépersonnalisées: ” Ne nous laissez pas seuls!” a alors exhorté le pape François à protéger les personnes âgées, pauvres, souffrantes et marginalisées.

“C’est le cri – a précisé le pape François – des personnes âgées qui risquent de mourir seules chez elles ou abandonnées dans un établissement, ou des patients mal à l’aise qui, à la place de l’affection, se voient administrer la mort. C’est le cri étouffé de garçons et de filles plus interrogés qu’écoutés, qui délèguent leur liberté à un téléphone portable, tandis que dans les mêmes rues d’autres pairs errent perdus, anesthésiés par quelque amusement, en proie à des addictions qui les rendent tristes et intolérants, incapables croire en eux-mêmes, aimer qui ils sont et la beauté de la vie qu’ils ont”.

“Ne nous laissez pas seuls – a encore dit le pape Bergoglio – c’est le cri de ceux qui voudraient un monde meilleur, mais ne savent pas par où commencer”. “Maintenant, nous tous, en tant qu’Église, avons besoin de guérison: être guéris de la tentation de nous refermer sur nous-mêmes, de choisir la défense de l’institution plutôt que la recherche de la vérité, de préférer la puissance mondaine au service évangélique”, a observé François. dans l’homélie pour les communautés autochtones canadiennes du lac S. Anna.

“Aidons-nous les uns les autres, chers frères et sœurs – a exhorté Bergoglio – à apporter notre contribution pour construire avec l’aide de Dieu une Église mère à sa guise : capable d’embrasser chaque fils et chaque fille ; ouvert à tous et parler à tous ; qu’il ne va pas contre personne, mais contre n’importe qui”.