Après l’Angélus de ce dimanche 11 octobre, le Pape François a voulu rappeler son intention de prière pour le mois d’octobre : “Prions pour que les fidèles laïcs, en particulier les femmes, participent davantage aux institutions de responsabilité de l’Église”.
“Parce qu’aucun d’entre nous n’a été baptisé prêtre ou évêque: nous avons tous été baptisés en tant que laïcs” a souligné le Saint-Père, “les laïcs et les laïques sont les protagonistes de l’Église”. “Aujourd’hui encore, il est nécessaire d’élargir les espaces pour une présence féminine plus incisive dans l’Église, et d’une présence laïque, c’est entendu, mais en insistant sur l’aspect féminin, car les femmes sont généralement laissées de côté”.
Le Pape a insisté : “Nous devons promouvoir l’intégration des femmes dans les lieux où se prennent les décisions importantes”. “Prions pour que, en vertu du baptême, les fidèles laïcs, en particulier les femmes, participent davantage aux institutions de responsabilité dans l’Église, sans tomber dans des cléricalismes qui annulent le charisme laïc et ruinent aussi le visage de la Sainte Mère Église”.
Personne n’est exclu de la Maison de Dieu
Dans sa catéchèse, François a par ailleurs commenté la parabole du banquet nuptial pendant lequel les pauvres sont invités après avoir été snobés par les riches. Comme le Seigneur, explique le Pape, “l’Église est appelée à atteindre les carrefours d’aujourd’hui, c’est-à-dire les périphéries géographiques et existentielles de l’humanité, ces lieux en marge” , tous les “lieux où vivent les rejetés de l’humanité sans espoir”.
Car “personne n’est exclu de la Maison de Dieu” a-t-il assuré. Il s’agit alors de “ne pas se contenter des méthodes d’évangélisation confortables et habituelles” mais “d’ouvrir les portes de nos cœurs et de nos communautés à tous, pour que l’Evangile ne soit pas réservé à quelques uns”. En effet, même “les marginalisés, qui sont rejetés et dépréciés par la société, sont considérés par Dieu dignes de son amour”.
Depuis la fenêtre du Palais apostolique, François a aussi confié que la veille au soir il a pu s’entretenir par téléphone avec un prêtre italien, missionnaire au Brésil depuis des années aux côtés des exclus et des pauvres, et qui vit aujourd’hui sa vieillesse en paix, un modèle de vie donnée aux pauvres, a dit le Pape, “c’est cela notre Mère l’Eglise, c’est ça le message de Dieu qui va à la croisée des chemins”.
