Lorsque que, en 2008, le ville de Castel Gandolfo, lieu de résidence d’été des papes, offrit la citoyenneté d’honneur à son frère, Benoît XVI a eu ces mots : “Depuis ma naissance, mon frère a été pour moi, non seulement un compagnon, mais aussi un guide de confiance. Il a toujours représenté un point de référence par sa clarté et sa détermination dans ses décisions”.
Interviewé en 2013, Georg Ratzinger a commenté la renonciation de son frère : “ce n’est pas une défaite personnelle. La vieillesse est une fracture de la vie, qui nous empêche de faire ce qui était normal avant. La direction de l’Eglise nécessite une personne qui soit en possession de toute son énergie, car il y a tant de questions auxquelles il faut répondre”. Joseph Ratzinger s’était confié à son frère avant d’annoncer sa décision de quitter le siège de Pierre. “Avant lui, c’était une décision à vie. Ça a peut-être servi à rapprocher la charge du Pape des fidèles. Lui a démontré qu’il était monté sur le siège de Pierre non pas vanité mais par responsabilité. C’est par responsabilité qu’il l’a lâché. C’est ce qui a été très apprécié” par le peuple de Dieu, avait ajouté Georg Ratzinger.