“Un plan de résolution a été adopté au sommet de Berlin, créant un comité de contrôle selon la formule 5+5. Toutes les parties impliquées dans les négociations se sont engagées à ne pas fournir d’aide militaire aux parties en conflits. Une nouvelle rencontre est prévue pour bientôt”, a affirmé la chancelière allemande Angela Merkel lors de la conférence internationale sur la paix en Libye organisée à Berlin.
Les réactions américaines aussi sont positives: “les États-Unis s’intéressent au territoire libyen pour la lutte contre le terrorisme. Il y a par ailleurs en Libye beaucoup d’opportunités dans le secteur énergétique. Nous espérons que l’obstruction de l’envoie de pétrole de Libye s’arrêtera après cette rencontre” a affirmé Mike Pompeo, le chef de la diplomatie américaine. “D’importants progrès ont été accomplis pour un cessez-le-feu mais il reste beaucoup à faire.”
Mission de garantie du cessez-le-feu
La conférence de Berlin s’est ouverte avec Angela Mekel qui a écouté les positions des leaders internationaux. Le dirigeant libyen Fayez al Sarraj a invité l’Europe à faire son auto-critique, soutenant que la diplomatie continentale est arrivée trop tard. Par ailleurs, une proposition d’une mission européenne de protection et de garantie du cessez-le-feu, sous l’égide de l’ONU, a été faite, mais attend encore les signatures du dirigeant turc Erdogan et de Fayez Serraj dans le document final.
La diplomatie internationale compte mettre en place une trêve et mettre fin aux mouvements militaires, et faire appliquer les sanctions contre ceux qui violent le cessez-le-feu.
Dialogue en vue d’élections ?
Par la suite, le dialogue politique pourra reprendre afin d’arriver à organiser des élections parlementaires et présidentielles libres, équitables et inclusives. Le document final stipule que des réformes seront lancées pour “la constitution d’une force de sécurité nationale unifiée libyenne et des forces de polices et militaires sous l’autorité centrale”, et encourageront des “réformes économiques structurelles” pour faire face à la “détérioration de la situation humanitaire”.
A noter qu’un comité spécial sous l’égide de l’ON sera créé pour contrôler les résultats issus de cette conférence de Berlin.
Christian Meier
