“La paix est possible si les armes se taisent et que le dialogue s’engage”. Le pape appelle au cessez-le-feu en Ukraine et entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan

“N’oublions pas que la paix est possible lorsque les armes se taisent et que le dialogue s’engage”. C’est ce qu’a dit le pape François, penché à la fenêtre de son bureau du Palais apostolique du Vatican, devant les fidèles et les pèlerins réunis sur la place Saint-Pierre pour l’angélus. “Je continue à prier – confie François – pour le peuple ukrainien torturé et pour chaque terre ensanglantée par la guerre”.

“Je suis attristé par les combats entre l’Azerbaïdjan et l’Arménie. J’exprime ma proximité spirituelle aux familles des victimes, et j’exhorte les parties à respecter le cessez-le-feu, en vue d’un accord de paix », a également déclaré le Souverain Pontife. Dans la catéchèse qui a précédé l’Angélus, François a parlé de la charité, c’est-à-dire de l’amour des autres qui caractérise le fait d’être chrétien.

“Pour hériter de la vie éternelle, il n’est pas nécessaire d’accumuler les biens de ce monde, mais ce qui compte, c’est la charité que nous aurons vécue dans nos relations fraternelles. Voici donc l’invitation de Jésus : n’utilise pas les biens de ce monde seulement pour toi et pour ton égoïsme, mais utilise-les pour générer des amitiés, pour créer de bonnes relations, pour agir dans la charité, pour promouvoir la fraternité et prendre soin des plus faibles”, il expliqua.

“Même dans le monde d’aujourd’hui – a observé François, commentant la parabole évangélique de l’administrateur malhonnête qui a annulé les crédits de son maître – il y a des histoires de corruption comme celle que nous raconte l’Evangile; comportements malhonnêtes, politiques injustes, égoïsmes qui dominent les choix des individus et des institutions, et bien d’autres situations obscures. Mais nous, chrétiens, ne nous laissons pas décourager ou, pire encore, laisser faire, rester indifférents. Au contraire, nous sommes appelés à être créatifs en faisant le bien, avec la prudence et la perspicacité de l’Evangile, en utilisant les biens de ce monde, non seulement matériels, mais tous les dons que nous avons reçus du Seigneur, non pour nous enrichir, mais pour générer l’amour fraternel et l’amitié sociale”.

Sante Cavalleri