Pape François: “Je suis heureux d’aller en Mongolie pour être parmi vous comme un frère pour tous”. Une pensée aussi pour “l’Ukraine qui souffre tant”

“Chers frères et sœurs ! Jeudi, je partirai pour un voyage de quelques jours au cœur de l’Asie, en Mongolie. Il s’agit d’une visite très désirée, qui sera l’occasion d’embrasser une Église petite en nombre, mais vive dans la foi et grande dans la charité ; et aussi de rencontrer de près un peuple noble, sage, avec une grande tradition religieuse, que j’aurai l’honneur de connaître, surtout dans le cadre d’un événement interreligieux”.

C’est ce qu’a déclaré le pape François lors de l’Angélus, avant d’adresser un bref message au pays asiatique qui l’accueillera dans quatre jours avec une fierté légitime. Il s’agit de la rencontre avec les croyants des différentes confessions présentes en Mongolie (selon le recensement national de 2010, la population mongole âgée de plus de 15 ans se déclare bouddhiste à 53 % et athée à 38,6 %. Les adeptes de l’islam se déclarent à 3,0 %, ceux du chamanisme à 2,9 %, ceux du christianisme à 2,1 % et les adeptes d’autres religions à 3,5 %.
du christianisme 2,1 % et des autres religions 0,4 %).

“Je voudrais maintenant m’adresser à vous, frères et sœurs de Mongolie, en vous disant que je suis heureux de voyager pour être parmi vous en tant que frère de tous”, a poursuivi le Pape depuis la fenêtre de la troisième loggia du Palais apostolique.

Je remercie vos Autorités pour l’aimable invitation et tous ceux qui, avec un grand engagement, préparent ma venue. À tous, je demandevous disant que je suis heureux de voyager pour être parmi vous en tant que frère de tous. Je remercie vos autorités pour leur aimable invitation et tous ceux qui préparent ma venue avec un grand engagement. Je demande à chacun d’accompagner cette visite par la prière”.

François a ensuite assuré son souvenir dans la prière pour les victimes des incendies qui ont éclaté ces jours-ci dans le nord-est de la Grèce, et j’exprime ma solidarité avec le peuple grec. “Et – a-t-il expliqué – restons toujours proches du peuple ukrainien, qui souffre de la guerre et qui souffre beaucoup: n’oublions pas l’Ukraine ! Dans la catéchèse qui a précédé l’Angélus, le Pape a commenté l’épisode évangélique de Jésus qui demande à ses disciples : “Qui est, dit-on, le Fils de l’homme ?”. Pour François, c’est « une bonne question que nous pouvons nous poser nous aussi: que disent les gens de Jésus? “En général – a observé le Pape Bergoglio – de belles choses : beaucoup le voient comme un grand maître, comme une personne spéciale : bonne, juste, cohérente, courageuse… Mais est-ce suffisant pour comprendre qui il est, et surtout est-ce suffisant pour Jésus ? Il semble que non. S’Il n’était qu’un personnage du passé – comme les personnages mentionnés dans le même Évangile l’étaient pour les gens de l’époque, Jean-Baptiste, Moïse, Élie et les grands prophètes – ce ne serait qu’un beau souvenir d’une époque qui était . Et cela ne fonctionne pas pour Jésus. C’est pourquoi, immédiatement après, le Seigneur pose à ses disciples la question décisive: “Mais vous, vous! -, D’après vous, qui suis-je ?’. Qui suis-je pour toi maintenant ? Jésus ne veut pas être un protagoniste de l’histoire, mais il veut être un protagoniste de votre aujourd’hui, de mon aujourd’hui ; pas un prophète lointain: Jésus veut être le Dieu proche!”

Sante Cavalleri